Mercredi 24 avril, les candidats se sont affrontés dans une épreuve culte de Top Chef : la Guerre des restos. À l'issue de l’épreuve, c’est finalement le groupe composé de Pavel, Valentin et Quentin qui a remporté ce défi de taille, laissant les autres candidats s’affronter sur une ultime épreuve de dernière chance. Les participants devaient alors assaisonner un bœuf tartare afin de séduire les jurés.
Malheureusement, le plat de Pierre n’a pas su convaincre les chefs. Il a été évincé du concours officiel mais également de la brigade cachée dirigée par Pierre Gagnaire. L’aventure s’arrête donc pour lui. Pas de doute, ce cuisinier, au caractère bien trempé, a indéniablement marqué les esprits. Il est justement revenu dans une interview sur son côté un poil rustique qu’il a pu dégager à travers l’écran. Une image légèrement exagérée selon lui. On vous explique tout.
Grande gueule mais grand coeur
Dès le début de l’aventure, Pierre a su montrer qu’il avait du tempérament avec des punchlines marquantes qui ont parfois déstabilisé les chefs. Dès la première épreuve, il annonce à Hélène Darroze et Glenn Viel : “Je suis un gars de la campagne, j’aime pas les citadins”. Le message est clair. Ce candidat au franc-parler annonce la couleur. Un tempérament que l’on retrouve dans une cuisine généreuse et sans chichi et surtout avec de la viande car comme il l’a dit lors du concours : “Regardez-moi, j’ai une tête à faire de la cuisine vegan ?”.
Malgré cette allure “d’ours” comme il l’affirme, Pierre n’est pas vraiment comme ça : “En soi, j'ai mes idées, je suis très campagne, et j'ai une façon de penser un peu rustre. C'est peut-être ce qui fait de moi quelqu'un de fermé au premier abord. Mais je ne suis pas comme ça dans la vraie vie bien sûr” confie-t-il dans une interview accordée à Télé Loisirs.
En effet, il estime que l’image donnée à travers l’ écran était, à son goût, parfois un peu trop exagérée : “Pour moi, c'était un petit peu trop caricatural. Je l'aurais jamais dit spontanément, on m'a posé des questions pour que je parle. Mais oui, c'est tout de même moi, mais en caricaturé. Je ne suis pas vraiment comme ça dans la vraie vie. Moi, je suis un nounours, je suis gentil. Je ne vais jamais dire à qui que ce soit que je n’aime pas les citadins ou que je ne fais pas de la cuisine végane. Je fais ma cuisine, je fais ma vie, après, le reste…”.
En effet, si Pierre a été perçu comme un personnage à fort caractère, la réalité n’est pas tout à fait la même : “C'est juste du montage. Et puis forcément, il faut qu’on puisse voir tout le monde en un seul épisode, donc on ne voit pas tout ce qui se passe à l’écran. Il faut des images rigolotes, donc il faut que je sois catégorisé viandard. Ce que je peux comprendre totalement, c'est aussi le rôle que j'ai voulu me donner. Puis, tout va tellement vite ! On doit parler, cuisiner en même temps et on joue notre place dans le jeu. Je ne pourrais même pas vous dire tout ce que j'ai raconté pendant les épreuves. Il fallait parler, alors moi je parlais”.
“J'ai envie qu'ils me voient avec un sourire”
D’ailleurs lors de son départ du concours, le public a pu découvrir une autre facette plus sensible du candidat puisque Pierre a été ému aux larmes en réalisant que l’aventure se terminait : “C'est dur, parce qu'à ce moment-là, je sais que j'ai envie de chialer et de leur dire tout ce que je ressens. Alors, je prends sur moi, je serre les dents, et je dis tout ce que j'ai à dire avant de partir”.
Le souhait de Pierre était avant tout de partir sur une note joyeuse, c’est pourquoi il explique qu’il n’a pas pleuré : “J'ai envie qu'ils me voient avec un sourire comme ils l'ont vu dès le départ, et cela, même si l’aventure est terminée”.
Et finalement, est-ce que ça ne serait pas la positivité et l’optimiste de Pierre qu’il faudrait avant tout retenir ?