C’est ce qu’on appelle un cri du cœur. Il y a quelques jours, l’éditorialiste new-yorkais Dan Myers signait dans The Daily Meal un billet assez hilarant, appelant ses compatriotes à arrêter de mettre de la laitue et des tomates dans leurs sandwichs.
Selon le journaliste, la salade et les tomates (surtout celles que l’on met automatiquement entre deux tranches de pain alors que ça n’est pas du tout la saison) ne réussissent qu’à détremper le sandwich sans apporter aucune saveur.
Ode au sandwich européen
Et Dan Myers a un argument massue pour corroborer sa thèse : « Regardez l'Europe, un endroit où les gens savent faire des sandwichs. En France, on prend de la baguette fraîche, du jambon, du brie en tranches fines, peut-être un peu de beurre et de cornichons.
En Angleterre, on prend du jambon, du cheddar et des pickles.
En Italie, on prend du prosciutto et de la mozzarella fraîche avec un filet d'huile d'olive et de vinaigre balsamique. Ça donne des sandwichs parfaits. Vous savez ce qui pourrait les ruiner ? La laitue et les tomates ».
L’intransigeant Dan Myers ne tolère qu’une seule exception à sa règle d’or : le fameux BLT bacon, lettuce and tomato sandwich, préparé pendant la saison des tomates, a évidemment le droit de contenir les deux ingrédients incriminés.