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Souvent qualifié “d’or rouge” en raison de son prix élevé, le safran ne brille pas seulement par sa rareté. Cette épice précieuse est utilisée depuis des siècles pour ses nombreuses vertus médicinales. Aujourd’hui, la science s’y intéresse de près et met en avant son potentiel bénéfique sur le cholestérol. Alors, mythe ou réalité ? Voici ce que disent les études.
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Le safran, une épice aux multiples bienfaits
Connue pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, cette épice est très prisée en cuisine, notamment dans les plats orientaux. Mais ses bienfaits ne s’arrêtent pas à son goût. Des recherches récentes, notamment une étude malaisienne publiée en 2022, ont montré que des extraits de safran pouvaient avoir un effet "anti-graisse" en limitant l’absorption du mauvais cholestérol. Mieux encore, certaines molécules présentes dans le safran, comme la crocine, auraient des effets comparables à certains médicaments hypolipidémiants.
Comment l’intégrer à son alimentation ?
Si le safran est aussi précieux, c’est parce qu’il en faut très peu pour profiter de ses bienfaits. Pour l’incorporer à son alimentation, il suffit de l’infuser dans de l’eau chaude, d’en ajouter quelques filaments à un plat ou encore de l’intégrer dans un bouillon. Une étude espagnole de 2020 a montré qu’une consommation régulière sous forme d’infusion pouvait entraîner une baisse significative du cholestérol en seulement trois mois. Toutefois, pour maximiser ses effets, il est préférable de l’associer à une alimentation riche en fibres et en bonnes graisses, comme celles présentes dans les fruits à coque ou l’huile d’olive. Mais attention, le safran ne fait pas tout : une alimentation équilibrée reste essentielle pour préserver sa santé cardiovasculaire.