2 heures de repos par-ci, 1 heure de cuisson par-là...
Si vous ne voulez pas poireauter devant le four en attendant désespérément que votre dinde cuise ou attendre que la ganache prenne pour pouvoir avancer sur la bûche, anticipez. Rien de plus simple. Regardez les temps d’attente et de cuisson de chaque plat. On ne connaît pas votre menu mais, généralement, le plat de viande met plus de temps à cuire que l’entrée. Quant au dessert, il demande un long temps de repos s’il s’agit d’une bûche.
Une fois que vous avez toutes ces infos, c’est un peu comme un jeu de construction : il suffit de tout assembler. Commencez par la bûche qui reposera ensuite toute la journée au réfrigérateur. Ensuite, préparez la volaille. Pendant qu’elle cuit, attelez-vous à son accompagnement qui, mine de rien, demande un peu de préparation. Car il ne faut pas oublier qu’éplucher et couper suffisamment de pommes de terre pour nourrir 6 adultes et leurs enfants, ça demande un peu de temps. A 16 heures, si tout va bien (aïe, le coup de stress), le chapon est enfourné, le dessert est congelé, l’accompagnement est prêt. Il ne reste que l’entrée et l’apéritif, généralement plus rapides à faire.
Si l’anticipation n’est pas votre point fort, faites-vous une “To do list” et rayez au fur et à mesure les étapes que vous avez déjà faites. Comme ça, vous vous projetterez plus facilement sur la suite des opérations.
A J-3, c’est déjà un peu Noël en cuisine
Mais s’il y a bien une chose qui vous fera gagner du temps le jour J, c’est tout simplement de préparer à l’avance. Les petits canapés que vous servirez à l’apéritif peuvent tout à fait être prêts dès ce week-end et attendre patiemment leur moment de gloire au congélateur. Idem pour le foie gras qui doit être fait au minimum la veille (mais il tiendra facilement une semaine dans sa terrine si vous le faites maison). Le gros plus, c’est de faire votre bûche à l’avance. S’il s’agit d’une bûche glacée, c’est tout bénéfique : elle tiendra mieux et vous gagnerez du temps le 24 décembre.
Marlène apporte la bûche et Jérôme l’entrée
Ce n’est pas parce que vous recevez que c’est forcément à vous de tout faire. Inutile de se surcharger de travail pour impressionner vos invités : c’est votre famille (du moins, une partie puisque cette année on fête noël en petit comité). Ce qui veut dire qu’ils sont là pour partager des bons moments avec vous, pas pour vous juger sur votre efficacité en cuisine. Si certains proposent de faire la bûche, d’emmener le foie gras ou l’apéritif, il ne suffit que de trois lettres pour gagner du temps : dire “OUI” (et d’ajouter un merci juste après, c’est mieux).
Qui met la table et va chercher le pain ?
Si vous vivez à plusieurs, demandez à votre conjointe, votre conjoint ou à vos éventuels enfants de mettre la main à la pâte (pas celle de la bûche, attention). Selon l’âge et les compétences de chacun, répartissez les tâches pour que tout le monde puisse participer. Ils pourront faire le ménage, dresser la table, sortir les petites serviettes chics, préparez les ingrédients de la prochaine recette, éplucher tel légume ou vous avancer sur la préparation des toasts. Autant de choses auxquelles vous n’aurez plus à penser.
Faites moins, mais mieux
On ne sait pas s’il existe une CERN, comprenez une Confédération des Estomacs Repus à Noël, mais on vous assure qu’il ne sert à rien de prévoir trop grand pour éblouir tout le monde. Vous n'invitez pas Gargantua à dîner. Pour l’apéritif, pas besoin de proposer plus de choix de verrines que de convives. Préparez moins de choses pour l'apéritif, et seulement un accompagnement pour le plat : tout le monde y trouvera son compte. Dites-vous aussi que toutes les recettes que vous ne proposez pas cette année sont autant d’idées à garder sous le coude pour le prochain anniversaire ou la fête de famille.