Face au réchauffement climatique et à la forte demande de la part des consommateurs, l’industrie du sirop d’érable est inquiète. À la fois produit phare du Québec et du Canada, c’est aussi un revenu économique important pour le pays.
Or, les conditions météorologiques mettent les récoltes de sirop d’érable en danger. Les érables supportent de moins en moins la météo du Québec et peinent à produire la sève qui donne le sirop. Comme les températures printanières arrivent trop tôt, les récoltes espérées ne sont pas atteintes. Va-t-on se retrouver sans sirop d’érable au même titre que l'on risque de ne pas manger de pruneaux cette année ?
Pas de stock d’urgence ?
Pour pallier ce manque, de nombreuses érablières ont reçu une dérogation pour entailler plus d’érables afin de reconstituer la réserve de sirop d’érable mondiale. Il existe un stock d’urgence situé dans un hangar de 80.000 m2 pouvant contenir jusqu’à 94.000 barils de sirop d’érable. Seul problème, ces réserves ont déjà été entamées depuis quelques années. Cela va être difficile de compter dessus sur le long terme.
Une augmentation de la consommation
Selon les données du Conseil de l’industrie de l’érable (CIE), rapportées par Le Journal de Montréal, l’exportation de sirop d’érable a augmenté de 21% en 2021. Le confinement a eu un impact sur la consommation de ce produit puisque les gens ont commencé à consommer des produits à valeurs ajoutées à défaut d’aller au restaurant.
Il y a donc de moins en moins de sirop d’érable pour de plus en plus de demande. Cela risque de créer une pénurie rapidement. Il faut donc consommer ce produit avec modération mais vous pouvez tout de même en profiter de temps en temps avec cette recette de pancakes au sirop d'érable, bananes et noisettes.