Les fast food ont indéniablement gagné le cœur des Français depuis de nombreuses années déjà. Le menu burger/frites n’a plus à faire ses preuves. Avec les températures qui baissent, le travail qui s’accumule, les fêtes qui arrivent bientôt : il est essentiel d’être organisé et de positiver au mieux. Mais parfois on a besoin d’un break pour souffler. Et pour cela, rien de mieux que la nourriture bien grasse comme celle de Mcdo, KFC ou encore Burger King.
Mais si on privilégie les fast food pour des moments de réconfort intense, on les apprécie également après un lendemain de soirée ou encore pour sortir avec ses amis. Pourtant, il arrive que des clients aient des mauvaises surprises en dégustant leur sandwich. En effet, il n’y a pas si longtemps on vous parlait d'une consommatrice qui avait retrouvé un lézard dans son burger. Une découverte horrible qui n’est pourtant pas la pire. Une autre a eu la mauvaise surprise de retrouver une souris à la place de son steak. Méfiance donc la prochaine fois que vous croquerez dans un sandwich.
Si l’hygiène des enseignes de fast food est parfois pointée du doigt, ce n’est pas le seul problème de ces lieux. D’un point de vue écologique, on pourrait faire mieux. Entre le gaspillage et le plastique : les fast food ne sont pas les meilleurs en la matière. Heureusement pour remédier à ce problème, une nouvelle règle devrait voir le jour en 2023. Laquelle ? Qu’est-ce qui va changer l’année prochaine ? Voici toutes les informations à savoir.
L’année 2023, l’année du changement pour les fast food ?
Les fast food ne sont pas forcément un exemple à suivre en matière d’écologie. En effet, d’après les chiffres du Ministère de la Transition Ecologique, Mcdonal’ds ne trierait que 57,8% de ses déchets. C’est bien moins que Burger King (98,7%) et Cojean (100%) mais toujours plus que Five Guys (16%) et Domino’s Pizza (33%).
Mais les enseignes de restaurations rapides tentent de venir à bout de ce problème du mieux possible. Résultat en juillet dernier une dizaine de Mcdonald's français avait décidé de troquer leurs gobelets, boite Happy Meal ou encore emballage jetable pour de la vaisselle réutilisable, pour les commandes sur place. Le but ? Réduire son impact environnemental et s’engager un peu sur la voie du zéro déchet. Une expérience concluante puisqu’ à Châtelet-en-Brie (Seine-et-Marne) "selon le gérant, la transformation représenterait 40 % de déchets en moins", peut-on lire dans les colonnes du Figaro. Ainsi pour continuer dans cette lancée, en novembre 2021, après la fin des pailles jetables en 2019 et la suppression des jouets en plastique dans les Happy Meals, c’était au tour des bouteilles d’eau en plastique de disparaître.
Et pour aller encore plus loin, à partir du 1er janvier 2023, les fast-food vont devoir se débarrasser de la vaisselle jetable pour opter vers des ustensiles réutilisables. En effet, grâce à la loi anti-gaspillage de 2020, la fin des emballages jetables dans les fast food a sonné. Les enseignes ont ainsi l’obligation d’utiliser à partir du début de la nouvelle année, des emballages réutilisables
En France, si les enseignes arrivent à être prêtes, elles devraient mettre en place ce système dès 2023. Reste à savoir si tout sera réellement opérationnel à cette date. A noter, si Macdo fait partie de la liste des établissements concernés, d’autres marques connues sont concernées comme KFC, Subway ou encore Starbucks.
Certains problèmes se posent …
Si à première vue, cette démarche comporte de nombreux avantages, certaines difficultés pourraient apparaître. En effet, pour l’instant, cela concerne uniquement les plats commandés sur place. La solution idéale n’a toujours pas été trouvée pour la livraison.
Mais ce n’est pas le seul point noir soulevé. Si cette méthode permet de réduire les déchets, fabriquer de la vaisselle réutilisable reste compliquée. Comme le rapporte le site “Femme Actuelle” : “McDonald’s explique utiliser du polyester pour sa vaisselle réutilisable qui est ensuite recyclée après plusieurs usages. Mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un matériau polluant”.
Enfin d’autres questions se posent comme le manque de place, l’importante masse de vaisselle à faire, l'utilisation de l’eau ou encore le coût de la mise en place de cette vaisselle réutilisable.
Vous l’aurez donc compris, si sur le papier la promesse paraît convaincante mais dans la réalité, les avis sont plus mitigés. Alors bonne ou mauvaise idée : la question reste de mise.