La guerre en Ukraine entraîne une hausse des prix sur de nombreux produits en France. Pour faire des économies, voici l’enseigne la moins chère pour vos courses. Mais si les Français ne se sont pas encore rués sur les produits de premières nécessités, ce n’est pas le cas de nos voisins européens. L’inquiétude de l’inflation grimpe, alors chacun fait ses stocks. De plus, l'Ukraine est le grenier de l'Europe ; l'agriculture y étant très importante. On y cultive notamment beaucoup de tournesol et de céréales. Avec la guerre, l'exportation de ces denrées devient difficile. L'offre diminue mais pas la demande : à force, cela risque de créer des pénuries.
Des mesures préventives
Pour pallier ces problèmes, la Belgique a déjà pris des mesures. Depuis une semaine, le supermarché Colruyt limite l’huile et la farine à deux produits par client. Certaines enseignes comme Carrefour, Aldi et Lidl ont, elles aussi, mis en place des quotas sur les produits les plus sollicités comme le pain, le papier toilette ou encore les légumes en conserve. Il s’agit surtout d’une mesure préventive : le but est d’éviter aux gens de faire des stocks et d’écouler toute la marchandise des supermarchés. Mais alors, qu’en est-il en France ?
La France à l’abri ?
Si aux Pays-Bas, en Belgique, en Espagne et en Allemagne, des mesures de rationnement sont entrées en vigueur, ce n’est pas le cas de la France. Si les autres pays se parent à la possibilité d’être confrontés à des pénuries comme on a pu le connaître il y a deux ans avec la crise sanitaire, le gouvernement français ne semble pas inquiet. Mi-mars, Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture a d’ailleurs pris la parole à ce sujet : « Il n'y a pas de risque de pénurie dans notre pays car notre agriculture est forte, solide et souveraine. » Si vous vous inquiétez de voir votre porte-monnaie flamber, voici nos 5 astuces pour manger moins cher.