3 raisons de découvrir "Assinie", un restaurant africain où la générosité est à l'honneur !

Ce soir, pas de cuisine italienne, japonaise, mais une immersion directe en Côte d'Ivoire. Nous nous rendons dans le 17ᵉ arrondissement de Paris pour découvrir Assinie. L'ambiance est feutrée avec ses banquettes et lourds rideaux en velours bleu, ses lampes à la lumière tamisée sur chaque table. Les fondatrices, les sœurs Fleur et Isabelle Béke, ont voulu mettre en avant leur double culture à travers une cuisine sincère et riche en saveurs, nous plongeant totalement en Afrique. Voyons si le pari est réussi. Nos plats arrivent.

La générosité est le maître-mot de ce restaurant. Chaque plat, chaque assiette, chaque bouchée nous l'a confirmé. La cuisine, élaborée avec soin, met en avant le goût et la gourmandise, offrant une expérience gustative dépaysante. La taille des plats nous fait même douter de pouvoir tout finir (la réponse est oui, bien entendu). De la sauce, des accompagnements, des épices et condiments : chaque pièce de viande est sublimée et parfaitement bien cuisinée. Nos papilles découvrent des saveurs peu communes pour un palais européen. Entre surprise et réconfort, l'équilibre est parfait.

Le mafé au poulet, par exemple, nous transporte au cœur de l'Afrique. Ce que nous avons particulièrement apprécié ? Ce poulet extra tendre, mijoté dans une sauce ultra-onctueuse. Les saveurs sont franches et authentiques, immanquablement convaincantes.

Un bon rapport qualité/prix. Des plats généreux, des saveurs inoubliables, et des prix cohérents. Le rapport qualité-prix est appréciable. C'est l'occasion de se faire plaisir, sachant que vous repartirez l'estomac plein, peut-être même un peu trop, mais n'est-ce pas le signe que vous avez bien mangé ?

Quel est le menu ? En boisson, nous avons testé le bissap la boisson incontournable à base d’hibiscus, mais c’est un cocktail sans alcool qui a retenu notre attention. Pour ceux qui apprécient le gingembre, foncez, vous allez adorer !

Au vu de la générosité des plats, nous avons sauté les entrées pour directement plonger au cœur du menu.

On opte donc pour le traditionnel mafé au poulet, rempli de saveurs. Le vrai plus ? La sauce en grande quantité dont on ne se lasse pas.

Ensuite, on se laisse également tenter par une choukouya d’agneau au kankankan (un mélange d'épices). Un plat avec un peu plus de peps mais tout aussi réconfortant que le premier. Mention spéciale pour les allocos servis avec et qui ont été une belle découverte.

Enfin, pour finir sur une note sucrée, bien que la faim se faisait un peu moins ressentir, nous terminons sur les perles de mil dans son yaourt sucré (dégué). Une découverte inattendue, un peu trop copieuse toutefois selon nous, après ce festin.

Le seul bémol ? Impossible de tester tous les plats en une visite. On sera obligé d’y retourner !

Ce test a été réalisé dans le cadre d'une invitation professionnelle, mais si nous n'avions pas aimé l'adresse, nous n'en parlerions pas.