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Récemment, l’UFC-Que-Choisir a mené l’enquête afin de déterminer où acheter en vrac. Cette méthode de consommation reste peu démocratisée, surtout depuis le Covid. Pourtant, elle est réellement bénéfique pour l’environnement. L’objectif ? Lutter contre le suremballage ainsi que le gaspillage alimentaire en achetant uniquement les quantités dont nous avons vraiment besoin.
À travers l’Hexagone, un Français génère encore pas moins de 525 kg de déchets ménagers chaque année. Le vrac s’avère donc être une excellente alternative encore trop peu utilisée. Et pour cause, si certaines enseignes mettent en avant de nombreuses offres pour le privilégier, d’autres se font beaucoup plus timides.
Alors quels sont les supermarchés vers lesquels se tourner pour acheter en vrac ? Voici la réponse.
Le vrac, une pratique encore timide
L’UFC-Que-Choisir a publié, il y a quelques jours, son enquête sur le vrac : “ Nous avons visité 1 300 supermarchés et hypermarchés pour mesurer la réalité de l’offre de produits en vrac proposée par l'enseigne. Notre enquête porte sur les produits secs vendus en vrac, ce qui correspond au rayon épicerie (fruits à coque, pâtes, riz, légumineuses, céréales…). Nous avons exclu les fruits et légumes frais, le plus souvent vendus dans un espace différent”.
Verdict ? Le résultat est sans appel, le vrac n’est encore que trop peu représenté dans les enseignes puisque au total seulement 57% des magasins proposent un rayon épicerie en vrac, “soit à peine plus d’un sur deux”. Face à ce constat, il y a également certaines disparités entre les enseignes de hard discount qui ont du mal à passer ce cap. C’est le cas notamment d’Aldi qui compte seulement 3 % des points de vente équipés, talonné de près par Lidl avec un 5 %.
Un magasin tire son épingle du jeu
À l’inverse, une enseigne se démarque par son offre : E.Leclerc. En plus d’avoir de nombreux points de vente pourvus de « rayons vrac », au total 87%, la marque propose également de nombreuses références, soit environ 56 en moyenne, ce qui permet aux consommateurs d’avoir du choix. Bref vous l’aurez compris, l’enseigne a tout bon en matière de vrac.
Un ticket de caisse un peu plus élevé pour le vrac
En revanche, si le vrac possède de nombreux avantages, cette méthode reste coûteuse puisque si les prix au kilo en vrac avoisinent ceux des produits emballés, la plupart des aliments en vrac sont bio, environ 90%, ce qui fait donc grimper l’addition.
A vous donc de trouver le bon équilibre entre vrac et emballages pour faire du bien à la planète et à votre porte monnaie.