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Ail des ours : voici ce qu’il faut bien vérifier avant d’en consommer pour éviter l’intoxication

Saviez-vous que l’ail des ours se trouvait à l’état sauvage ? Si vous comptez partir en cueillette, lisez ce sujet. Il pourrait bien vous éviter de sérieux désagréments…

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Ail des ours : voici ce qu’il faut bien vérifier avant d’en consommer pour éviter l’intoxication

Adobe Stock

Depuis quelques années, une plante aromatique est sur toutes les lèvres au printemps. Son nom : l’ail des ours. Alors que tout le monde ne jurait que par le thym, le persil ou encore la ciboulette, l’ail des ours est en train de faire son trou dans la cuisine. Quiche, soupe, pesto, c’est bien simple, on le retrouve partout. Comment être certain de ne pas risquer l’intoxication alimentaire ? On vous répond !

Lorsque l’on se promène dans la nature, la tentation de cueillir et de consommer ce qui nous entoure est grande. Pourtant, de nombreux dangers, parfois bien dissimulés, nous entourent. Il faut donc être très prudent et en cas de doute, ne surtout pas tenter le diable. Au mois de mars dernier, deux autrichiens en ont d’ailleurs fait la tragique expérience. Après avoir ramassé, dans la nature, et ingurgité du colchique, une plante qu’ils ont confondue avec le fameux ail des ours, ils ont été pris d’une grave intoxication et sont décédés.

Suite à ce drame, l’Agence régionale de santé du Grand Est a rappelé que “l'ail des ours et le poireau sauvage poussent dans les mêmes sous-bois que le colchique”. De son côté, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a apporté quelques détails dans un article en date d’avril 2023. “Les fleurs de colchique, très différentes de celles de l’ail des ours ou du poireau sauvage, n’apparaissent qu’à l’automne, après les deux autres, ce qui peut faciliter la confusion des feuilles de ces trois plantes ramassées au printemps avant leur floraison”, a-t-elle expliqué.

Des différences notables

Pour éviter tout risque pour la santé, notez que plusieurs différences existent entre le colchique et l’ail des ours. Ce dernier atteint, par exemple, 15 à 40 cm à maturité et dégage une odeur ressemblant à celle de l’ail, surtout lorsque l’on froisse ses feuilles. Son bulbe est également blanc et allongé, quant à ses feuilles, elles sont ovales, pointues et portées par des tiges. Le colchique, lui, possède des bulbes ronds et foncés, ainsi que des feuilles rigides et sans tiges.

Attention à ne pas non plus confondre l’ail des ours avec d’autres plantes telles que le muguet, dont les feuilles peuvent sembler similaires.

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