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Le début du printemps marque le grand retour des asperges. Qu’elles soient blanches, violettes ou vertes, elles sont excellentes en accompagnement, en entrée ou même en velouté. Habituellement, elles sont achetées en supermarché ou récoltées dans le jardin. Mais si vous optez pour une cueillette dans les bois : prudence. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l'ANSES alerte : entre 2010 et 2019, quarante-huit cas d’intoxication alimentaire liés à la consommation d’asperges des bois ont été recensés. Parfois, ces intoxications sont graves. Voici comment les éviter.
Apprendre à reconnaître l’asperge des bois
L’asperge des bois pousse entre avril et juin. On la trouve dans les prairies, sur les talus ou dans les bois. Elle est de couleur vert amande et se trouve dans toutes les régions de France. Des graines sont également vendues dans le commerce.
Le problème avec cette variété d’asperge est qu’elle peut contenir de nombreuses raphides d’oxalate de calcium, des cristaux microscopiques sous forme de fines aiguilles, connus pour leur effet irritant au contact de la peau et des muqueuses.
Et face aux risques, nous ne sommes pas tous égaux. Au cours d’un même repas, certains consommateurs ont été touchés, et d’autres non. La sensibilité pourrait donc varier d’un individu à l’autre.
Reconnaître les symptômes d’une intoxication
Si vous consommez des asperges des bois, il est important de reconnaître les symptômes d’une intoxication. Il peut s’agir :
- d’une douleur intense du pharynx ;
- d’un gonflement de la bouche ou de la gorge ;
- de difficulté à avaler.
La plupart du temps, ces symptômes n’apparaissent pas immédiatement, mais quelques heures après la fin du repas, en moyenne. Si vous constatez ces symptômes, il est conseillé d’appeler le 15. Vous serez alors redirigé vers un médecin ou un hôpital. Si on vous le demande, il peut être intéressant d’apporter un reste de repas : les médecins pourront ainsi identifier l’origine de l’intoxication.