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Avec les galettes, le kouign-amann, l’andouille ou le cidre, le far aux pruneaux fait partie de ces spécialités bretonnes incontournables. Simple à réaliser, la recette de ce dessert à la fois dense et fondant se transmet de génération en génération. Sur son compte Instagram, le chroniqueur gastronomique François-Régis Gaudry nous propose une recette simplissime qu’il tient de Dilan Boedec, pâtisser breton. On peut donc partir en toute confiance !
Les ingrédients de la recette du far breton pour 4 personnes
- 150 grammes de pruneaux d’Agen dénoyautés
- 100 g de sucre
- 100 g de farine
- 25 cl de lait entier
- 25 cl de crème fleurette
- 3 œufs
- 1/2 gousse de vanille
Les étapes de préparation du far breton
- Versez le sucre en poudre dans un saladier et mélangez avec la farine et les œufs entiers.
- Fendez la demi-gousse de vanille en deux dans la longueur et grattez les graines au dessus de la préparation puis mélangez le tout au fouet.
- Versez le lait et la crème fleurette et mélangez bien, toujours au fouet, jusqu’à obtenir une texture assez fluide, qui ressemble un peu à une pâte à crêpe.
- Beurrez et farinez un moule à manquer de 20 cm de diamètre.
- Répartissez les pruneaux dans le fond du moule puis versez l’appareil par dessus.
- Enfournez pour 1 heure dans un four à 180 °C.
Quelle est l’origine du far breton ?
Cette pâtisserie iconique était, au départ, une sorte de bouillie de blé à laquelle on ajoutait des fruits secs avant de la faire cuire. Aujourd’hui, elle s’apparente plutôt à un flan, mais avec une texture bien compacte et dense.
Quelles sont les différentes variantes possibles ?
Le far breton peut s’élaborer avec un soupçon de rhum. On peut aussi le préparer avec de la farine de blé noir (sarrasin), ou remplacer une partie du lait par du cidre ou du jus de pomme.
Si, d’après les puristes, le far se consomme nature, il peut aussi comporter des raisins secs ou des pruneaux, comme dans cette recette. La Bretagne étant une terre de marins, ceux-ci emportaient souvent des pruneaux, particulièrement nutritifs, qui leur permettaient de "tenir" durant leurs longs voyages. C’est ainsi que les Bretons ont progressivement intégré ce fruit sec dans leur recette de far.