Face à l'avènement de différents fast-food comme Burger King, KFC ou encore Subway, le géant américain McDo a enregistré ces derniers temps une nette baisse de son chiffre d’affaires. Ainsi que ce soit en France ou aux États-Unis, les résultats du second trimestre 2024 montrent que les ventes sont moins importantes. Des résultats confirmés par Ian Borden, directeur financier de l’enseigne américaine : "Nous nous attendons à ce que les difficultés persistent, mais nous pensons que nous sommes bien positionnés grâce à la taille et à l’échelle du dispositif de McDonald’s".
Face à cette situation, l'enseigne cherche à faire des économies.
Moins de sauce mais le même prix
Afin de faire des économies, McDo s’est vu contraint de faire certains choix. Résultat ? Récemment, un produit a vu sa quantité diminuer alors que son prix est resté le même. On appelle cela la "shrinkflation". C’est notamment ce que révèle le site de 60 millions de consommateurs. En effet, un lecteur a montré que le sachet de sauce pomme-frite est passé de "de 14 à 10 ml pour le même prix sans avertir le consommateur".
Une baisse importante puisque "l’on compte 28,6% de produit en moins”, expliquent nos confrères.
Contacté par le magazine, McDo France a confirmé l’information en expliquant que "la contenance de nos sachets de sauce pomme-frite passe à 10 ml, comme c’est déjà le cas pour le ketchup. Nous rappelons que les restaurants McDonald’s en France offrent, selon l’usage, au moins un sachet de sauce pour toute commande de portion de frites. Pour les commandes de sauces complémentaires, les restaurants peuvent, à leur appréciation et pour limiter le gaspillage alimentaire, proposer des sachets aux alentours de 15 centimes. Cette démarche de mise en cohérence de gamme ne concerne que la sauce Pomme-Frite".
Les fast-food échappent à la réglementation
Ce phénomène de "shrinkflation" a pris de l’ampleur dans les supermarchés, notamment lors de la crise économique. Le principe est simple : diminuer la quantité du produit proposé sans en changer pour autant le prix. Dans certains cas, le coût peut parfois même augmenter.
Depuis le 1er juillet 2024, les grandes surfaces ont l’obligation d’informer les consommateurs sur ce changement sous peine d’une amende de 3 000 euros à 15 000 euros. Par ailleurs, pour le moment les restaurants et fast-food échappent à cette réglementation. Affaire à suivre.