Dès 2019, les ventes de produits simili-carnés ont commencé à exploser. A tel point que la chaîne de fast-food KFC, connue pour son poulet frit, s'est positionnée sur le créneau du poulet vegan. Pendant la crise sanitaire de la Covid-19, les consommateurs se tournaient de plus en plus vers des fausses merguez et des steaks végétaux. D'une part, la viande coûte cher. De l'autre, l'OMS et l'Anses recommande de limiter notre consommation de viande rouge à 500g par semaine pour prévenir les risques de maladies cardiovasculaires, d'obésité ou de cancer qu'une consommation excessive pourrait entraîner.
Mais depuis quelques mois, les ventes seraient en berne, d'après le média Atlantico. Est-ce parce que les consommateurs s'inquiètent de la composition de tels produits ?
80% des simili-carnés contenaient au moins un additif
Steaks veggie ne riment pas toujours avec healthy, malgré l'image que l'on en a. L'association nationale "Consommation Logement Cadre de Vie" a analysé la composition de 95 produits végétaux, parmi lesquels des galettes, des saucisses, des steaks, des nuggets et des cordons bleus végétaux. A l'issue de cette enquête, l'association de défense des consommateurs alertait sur le fait que “les produits contiennent en moyenne 39 % d’ingrédients d’origine végétale, le reste des ingrédients étant de l’eau, des matières grasses, des additifs…”.
Le rapport pointe du doigt un autre constat pour le moins alarmant. Après analyse, la CLCV estime que “80% [des produits analysés] contiennent au moins un additif [...] La majorité des additifs utilisés sont des texturants (64%), des arômes (23%), puis des colorants (3%). Les 9% restants sont des additifs divers : acidifiant, anti-agglomérant, antioxydant”.
Certes, ce n'est pas une composition très glorieuse, mais elle est nécessaire pour obtenir la texture, les arômes ou le visuel souhaités. Vous pouvez vous faire plaisir avec un steak végétal de façon exceptionnelle ; cependant, comme avec des bonbons, un soda ou tout produit ultra-transformé, il ne faut pas en abuser.
L'offre végane s'élargit
Dans le monde des produits véganes, un petit nouveau a progressivement vu le jour : le poisson. Exit les nuggets de soja ou de tempeh ; maintenant, le plat comfort food des veggie se trouve dans le poisson pané.
Des bâtonnets de poisson pané vendus par les marques Veganz, Viana ou Novish au filet de poisson pané d'Onami Foods ou de Vivera, les végétariens et véganes commencent à avoir quelques produits de la mer à se mettre sous la dent. Mais en goût, ça donne quoi ?
Nos confrères de Konbini Food ont testé le poisson pané de la marque Onami Foods, qui se considère elle-même comme "l’une des premières marques en France à te proposer des produits marins 100% vegans". Voici leur verdict.
Que valent vraiment les simili-poissons véganes ?
On est tous à la recherche de plats faciles et rapides à préparer lorsque l'on n'a pas le temps ni l'envie de cuisiner. Dans ces cas-là, un critère de taille entre en jeu : le goût. Sur ce point, que valent les simili-fish du commerce ?
Konbini Food a testé l'une de ces marques, et voici l'avis de leur rédaction après dégustation.
"En plus d’utiliser des algues pour jouer le côté marin, c’est sur les “à-côtés” malins qu’ils tapent juste. Une note citronnée, une texture réussie : on ne mange pas du poisson, on mange LE poisson pané, on mange le souvenir, on mange l’enfance" : si cet appel à la madeleine de Proust de votre enfance ne vous donne pas envie de goûter à ce pas-poisson pané, on ne sait pas ce qu'il faut de plus pour vous convaincre.
Le prix et le peu de disponibilités des produits véganes pourraient vous refroidir d'essayer. Dans ce cas, pourquoi ne pas faire vos propres recettes véganes, à commencer par ce foie gras vegan pour les fêtes de fin d'année ?