Grâce aux fouilles archéologiques, on en apprend chaque jour un peu plus sur les civilisations passées. L'étude des objets enfouis de nos ancêtres permettent de mieux comprendre leur mode de vie. La découverte récente d'un humérus datant de l'époque de la paléolithique supérieur va permettre des hypothèses sur la vie et la santé des hommes à cette époque.
D'ici quelques millénaires, les os découverts pourraient être nettement moins passionnants et impressionnants puisqu'il s'agira probablement de restes de poulet. On dénombre 66 milliards de poulet sur terre ; bien plus que le nombre d'êtres humains. La France est le 2e pays consommateur de volaille. Dans les livres de cuisine, les recettes de poulet à tester sont monnaie courante, et qui dit cuisine dit restes. Plus de poulets, c'est plus d'os jetés ou ensevelis lorsqu'ils ne sont pas récupérés par l'industrie d'alimentation du bétail.
“When you have something that is a bit revolutionary, you really have to show it to people and let them try it. That’s the easiest way to learn.” Founder Santtu Vekkeli was interviewed by Modern Farmer about our next stages for SuperGround!
— SuperGround Inc. (@SuperGroundInc) July 1, 2022
Full story here:https://t.co/CfIWMMu6fH
“When you have something that is a bit revolutionary, you really have to show it to people and let them try it. That’s the easiest way to learn.” Founder Santtu Vekkeli was interviewed by Modern Farmer about our next stages for SuperGround!
Full story here:https://t.co/CfIWMMu6fH
Poulet : quand la carcasse ne part plus à la casse
Notre consommation de volaille est colossale : 28,5 kg par an et par personne, dont 75% est du poulet... dont on ne sait pas toujours d'où ils viennent. Alors que la volaille représentait 15% de la viande mondiale il y a 50 ans, elle a atteint les 36% aujourd'hui. Rapporté à la population mondiale, ce chiffre donne le vertige par sa grandeur et la quantité de déchets qu'il implique. Pour réduire les déchets et rentabiliser au maximum chaque gramme du poulet, carcasse comprise, une entreprise Finlandaise a eu une idée : faire manger les os des poulets.
"Notre technologie alimentaire permet aux chaînes de production de produire 30% de plus à partir de volailles en exploitant tout le potentiel nutritionnel des os" assure SuperGround sur son site internet. Le tout sans compromettre le goût du produit, promet l'entreprise finlandaise.
N'imaginez pas gober l'os de votre wing de poulet en même temps que la chair, ce n'est pas l'idée. Du moins, pas tout à fait. L'entreprise SuperGround propose de broyer les os de poulet en très fine poudre, indiscernable en bouche, pour les intégrer dans des préparations à hauteur de 5 à 30%.
L'entreprise a déjà commercialisé ses premiers nuggets préparés à partir de poudre de carcasse de poulet, de chair de poulet et de protéines végétales. Ils en produisent 10 à 20 kilos chaque année, le problème majeur n'étant pas l'approvisionnement ou la production, mais bien la difficulté à convaincre les consommateurs d'y goûter. Pourtant, l'argument économique devrait plaire aux consommateurs -qui pourraient économiser alors que l'inflation bat son plein- comme aux industriels qui pourraient rentabiliser leur production.