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L'été, les apéritifs au soleil sont de plus en plus fréquents. Pour l’occasion, ce sont les planches de fromage et de charcuterie qui sont souvent servies lors de ce pré-repas et ce de façon très généreuse. Le problème ? Une fois ce moment convivial terminé, il nous reste encore beaucoup de charcuterie.Que faire ?
Lors d’une émission datant de l’année dernière, le « Mag de la santé » a justement répondu à la question. Pour cela, l’une des chroniqueuses du programme a interrogé Alain Perron, directeur de l’Adiv, Institut Agro Industriel spécialisé dans les produits carnés. Voici ses recommandations.
Pour les produits industriels
La journaliste se penche d’abord sur les produits industriels que l’on trouve donc en supermarché. Elle explique que pour ce type de charcuterie, il y a une réglementation obligatoire concernant les emballages. “Cela vous indique la marche à suivre”. Ainsi pour les produits sous vide, il faut se référer à la DLC, date limite de consommation, qui est “valable tant que le produit n’est pas ouvert”.
De plus, “on ne fait pas souvent attention mais il y a toujours indiqué le temps de consommation après ouverture”, précise la chroniqueuse. Généralement cette période oscille entre 48h et 72h.
Pour la charcuterie de boucher/charcutier
Il est clair que la charcuterie provenant d’un boucher ou charcutier, “on ne garde pas ça des jours et des jours”. Le mieux est que lors de l’achat, vous demandiez au professionnel quelques recommandations sur la durée de conservation. Mais généralement, il est conseillé de garder la charcuterie deux à trois jours maximum au frigo dans les étages du bas du frigo afin d’avoir une température entre 0 et 4 degrés.
Autre recommandation, il est préférable d’éviter le contact avec la lumière “qui a tendance à oxyder plus vite la charcuterie”. Pour éviter cela, optez pour un contenant opaque pour protéger vos produits ou bien encore un linge propre ou un film alimentaire.
Et si certains se demandent, s’il était possible de congeler la charcuterie, la réponse est oui. Néanmoins, la journaliste précise que cette méthode doit être réservée “pour ce qui va être cuit ensuite”.