Les repas des fêtes de fin d’année sont généralement un moment clé. C’est l’occasion de mettre les petits plats dans les grands et de déguster des plats d’exception. Foie gras, saumon, huîtres, dinde et bûche : cette farandole de mets délicieux mettent généralement l’eau à la bouche des invités. Le problème ? Ces excès de nourriture comme de boisson peuvent être à l’origine de “crise de foie”.
Alors comment éviter ce désagrément ? Interrogé par Europe 1, le docteur Jimmy Mohamed avait livré ses conseils en commençant par un point : la crise de foie n’existe pas, c’est un abus de langage qui décrit un inconfort comme des lourdeurs, des nausées ou des vomissements liés à un excès de nourriture ou d’alcool, ou les deux.
Attention à l’alcool
Si on pense directement à la nourriture, le plus gros fléau lors des repas des fêtes de fin d’année est l'alcool. En effet, pour le médecin le premier facteur d’inconfort est souvent lié à une “gueule de bois". Un phénomène notamment lié à la déshydratation de l’organisme notamment car l’alcool “est diurétique, donc ça fait faire pipi”, tout simplement.
Pour contrer ce problème, le médecin explique que “mélanger les alcools, c'est prendre le risque d'avoir plus d'effets secondaires et se sentir moins bien. On essaie donc de ne pas les mélanger”. Enfin autre astuce, alterner entre l’alcool et l’eau. On rappelle toutefois que l’alcool est quoi qu’il arrive à consommer avec modération.
Gérer son repas
Enfin, le deuxième point pour éviter la “crise de foie” est de faire attention à ce que l’on mange. En effet, les symptômes sont généralement liés à “un afflux de graisse trop important”, comme le souligne Jimmy Mohamed : "On se rue sur le repas et forcément on crée plus d'acide biliaire, et donc on a plus de mal à digérer". Un phénomène d’autant plus présent en cas de “surconsommation de sel”.
Pour éviter cela, tout est une question de timing. Il est important de “gérer son repas”. C'est-à-dire ? Tout d’abord “commencer à manger un petit peu plus tôt pour préparer le système digestif, commencer à 18h, plutôt qu’à 21h ou 22h, où on va se jeter sur le plat”.
Que faire si on ne se sent pas bien le lendemain ?
Si le lendemain, la forme n’est pas au beau fixe, évitez certains gestes qui ne vous aideront pas. Par exemple, il est inutile de “se faire vomir, cela ne sert strictement à rien”. En réalité, il faut simplement être patient car les symptômes devraient passer d’eux mêmes. Mais attention, si plusieurs personnes ressentent les mêmes désagréments, “cela peut être une intoxication alimentaire” souligne le médecin.