Fruits et légumes origine France : 60 millions de consommateurs alerte sur des tromperies encore trop nombreuses

On le sait, privilégier les produits d’origine France est important. En effet, c’est meilleur pour la santé… mais aussi pour le porte-monnaie ! En choisissant local, on profite de produits plus frais, cueillis à maturité, donc plus riches en vitamines. Moins de transport, c’est aussi moins de conservateurs. Et souvent, en achetant de saison et en circuit court, les prix sont plus justes. C’est également une façon de soutenir les agriculteurs tout en réduisant son impact environnemental. Manger local, c’est un petit geste plein de bon sens. À condition de ne pas se faire berner ! “En 2024, environ 10 000 contrôles ont eu lieu sur l’origine française des produits alimentaires, tous acteurs confondus, de la production à la distribution, nous indique la Répression des fraudes (DGCCRF). Résultat : le taux d’anomalie pour 2024 s’élève à 34 %” peut-on lire dans un article de 60 Millions de consommateurs. Pour bien choisir, il faut donc être vigilant.

Ainsi, en 2024, 4 570 établissements ont été contrôlés, et 15 20 établissements étaient en anomalie indique la DGCCRF, soit environ 33 %. Certains magasins vendent alors des fruits et légumes étiquetés “origine France-Occitanie” alors que les produits viennent du Pays-Bas, d’Espagne, du Chili… Les produits étant cependant vendus à des prix français.

Il n’est donc pas rare que les fruits et légumes qui remplissent les étals des marchés soient transformés en produits français sur les étiquettes.

Pour éviter de tomber dans le panneau, la DGCCRF recommande de faire attention au prix, notamment sur les produits onéreux. Si vous êtes face à une très bonne affaire, cela peut vous mettre la puce à l’oreille. De la même façon, si un commerçant est le seul à proposer des produits français alors que la saison n’a pas encore débuté : méfiance. Il est important de garder toute sa vigilance au moment de faire ses courses.

Attention toutefois, toutes les offres intéressantes ne sont pas des arnaques.

Si le taux d’anomalies sur les fruits et légumes est élevé, la majorité (57 %) concerne des manquements mineurs, souvent corrigés par de simples avertissements. Il ne s’agit pas toujours de fraudes volontaires, mais parfois d’erreurs de bonne foi, comme un mauvais étiquetage. Exemple en 2023 : des Pink Lady vendues comme françaises chez Carrefour étaient en réalité chiliennes, à cause d’un oubli de mise à jour d’étiquettes lors du passage à la saison de production de l’hémisphère sud.