Quand vous achetez un produit alimentaire, que ce soit des fruits, des légumes, du fromage, du vin mais aussi de la viande, du poisson, de la volaille ou une spécialité régionale, il n’est pas rare d’y trouver un label. Pour nous consommateurs, ils peuvent être perturbants, voire trompeur si l’on ne sait pas ce qui se cache derrière. Certains sont officiels, d’autres sont plus une manière de faire de la promotion.
Sachez qu’il existe en France et en Europe des signes officiels de qualité et d’origine qui sont apposés sur les produits alimentaires.
Ce sont les sigles AOC (Appellation d’Origine Contrôlée), AOP (Appellation d’Origine Protégée), IGP (Indication Géographique Protégée), STG (Spécialité Traditionnelle Garantie), AB (Agriculture Biologique) et Label Rouge.
Ils correspondent à une démarche collective et volontaire émanant de producteurs ou d’un groupement de producteurs, des conditions de production strictes validées par l’État, le tout étant contrôlé régulièrement par des des organismes indépendants agréés par l’État.
C’est donc une forme de garantie pour nous les consommateurs.
Et L’IGP alors ?
L’Indication Géographique Protégée (IGP) identifie un produit agricole, brut ou transformé, dont la qualité, la réputation, etc. sont liées à son origine géographique et donc à son terroir.
Il peut s’agit d’un produit agricole comme le haricot Tarbais, le sel de Guérande, les asperges des sables des Landes ou le pruneau d’Agen, d’un produit agroalimentaire comme la bergamote de Nancy ou les pâtes d’Alsace ou viticole, comme le cidre de Bretagne.
Ce sigle est très lié à un savoir faire local et/ou à une qualité que l’on peut attribuer à un terroir.
Tout comme pour l’AOP, les règles d’élaboration d’une IGP sont inscrites dans un cahier des charges et font l’objet de procédures de contrôle, mises en œuvre par un organisme indépendant agréé par l’INAO.
A garder en tête quand vous faites vos courses.