Depuis novembre dernier, la France est touchée par une forte épidémie de grippe aviaire puisque 1 378 foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans les élevages de l’Hexagone - notamment dans le Sud-Ouest et dans les Pays de la Loire. Pour faire face à la maladie, 16 millions de volailles ont été abattues.
En plus d’être à l’origine de l’augmentation du prix de cet ingrédient du quotidien, la grippe aviaire a entraîné une pénurie de canard. Sans cet ingrédient phare, les restaurateurs vont devoir retirer le cassoulet de leur carte : panique en Occitanie.
Une pénurie de canard
Le domaine de l’alimentation est de moins en moins stable actuellement. Entre l’inflation et les multiples pénuries, l’inquiétude ne cesse de grandir. Cette fois, c’est le canard qui est en proie à une pénurie. Pour cause ? La grippe aviaire fait rage et a décimé de nombreux élevages. Les canards se font donc de plus en plus rare dans les assiettes : certains éleveurs n’ont plus de volaille actuellement.
Mi-mai, un éleveur interrogé dans l’Aude par l’Indépendant expliquait : “Je n’ai pas de canards pour l’instant, j’aurai mon premier lot de canetons le 20 juillet et je pourrai reproposer mes canards à partir de la mi-octobre".
Plus de cassoulet au menu
Face à cette pénurie de canards, les restaurateurs de l’Occitanie se voient dans l’obligation de retirer le cassoulet de leur carte cet été. Cela crée donc une situation d’urgence sur le patrimoine culinaire du Sud-Ouest puisque le cassoulet est un plat star de la région.
Malheureusement, les restaurants vont devoir remplacer le canard par du bœuf ou de l’agneau : une viande qui se trouve beaucoup plus facilement actuellement. En effet, il n’y aura sûrement plus de canard dès juin et surtout au mois d’août. Un coup dur pour les restaurateurs qui ne savent pas encore ce qui les attend puisqu’avec des stocks pouvant tenir jusqu’à deux mois, la disponibilité de la viande reste incertaine pour cet été.
La mauvaise nouvelle : les prix risquent de flamber puisque la demande est grande pour de moins en mois d’offres comme c’est le cas du prix du saumon qui a doublé en un an.