Peut-on encore bien manger aujourd’hui avec la flambée des prix de l'alimentation ? C’est à cette question d’actualité que le fils d’Édouard Leclerc, le fondateur de l’enseigne qui porte son nom, a répondu. Il s’est aussi laissé aller à quelques confidences personnelles.
Dans l'assiette de Michel-Édouard Leclerc
Ce n’est pas parce qu’on est porte-parole et président du comité stratégique d’une grande surface que l’on doit forcément y faire toutes ses courses sans regarder les étiquettes. C’est en tout cas ce que nous dévoile Michel-Édouard Leclerc dans son interview accordée au Parisien. Il y explique être ne pas être adepte des plats préparés et des aliments transformés, et prôner le fait-maison. “Ma mère m’a tout appris, y compris à faire un beurre blanc.”, explique-t-il avec fierté.
Michel-Édouard Leclerc avoue également ne pas être un “bouffeur” et prendre soin de sa santé via son alimentation. Pour cela, il explique manger très peu le midi, mais avoir besoin de sa “dose de protéines, de fruits et de céréales” le matin. Son alimentation se compose également beaucoup de saumon mariné et d’œufs qu’il achète en bas de chez lui…chez Carrefour City. Cocasse ! “Moi, j’aime ce qui est bon ! Je crois au bio ou à l’agriculture raisonnée.”, résume-t-il.
Concernant son plat préféré, sa réponse ne se fait pas attendre : “Je suis un marin, pourtant, je dirai que mon plat préféré, c’est une côte de bœuf de l’Aubrac, juste saisie, bien goûtue et bien grasse. J’aime aussi les plats thaïlandais.” Pour ce qui est du plat qu’il déteste, c’est tout aussi clair : “les tomates farcies”. “Vous ne savez jamais ce qu’il y a dedans ! Il y a aussi un ingrédient que je n’aime vraiment pas, c’est l’artichaut, même si c’est excellent pour la santé. J’en ai trop mangé enfant, c’était obligatoire, comme le lait”, raconte-t-il.
Peut-on bien manger avec des produits de supermarchés ?
Michel-Édouard Leclerc le martèle, “on peut se régaler pour pas cher si on a la culture du prix bas et si on prend le temps de cuisiner soi-même”, notamment grâce à des produits comme les “pâtes premier prix” ou “le vin” qui existe “à prix très raisonnables". Mais, le porte-parole de Leclerc le reconnaît, “le point faible des grandes surfaces, ce sont les fruits et légumes”. Lui-même préfère d’ailleurs se fournir au marché. Pour le reste, il reste sur sa position : “je le répète, on peut manger sainement — je ne dirai pas vertueusement, ça sous-entend que le plaisir serait forcément un péché ! — et pas cher en cuisinant soi-même.”