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Depuis 2017, les produits alimentaires du quotidien possèdent une notation qui les catégorise selon plusieurs critères nutritionnels. Sous la forme d’une lettre comprise entre A et E, ces notes permettent d’évaluer la qualité et les bienfaits des aliments et de mieux orienter les consommateurs vers les produits les plus sains.
Mais attention, cette notation va être un peu bousculée. En effet, à partir du 1er janvier, l'algorithme du Nutri Score se voit modifier pour coller aux dernières recommandations scientifiques internationales. Ces nouvelles règles de calcul vont noter plus sévèrement les produits dont la composition est riche en sel, en sucre ou en gras. Voici ce qu’il faut savoir !
Quels sont les aliments concernés ?
Avec ce nouvel algorithme, des changements seront visibles sur plusieurs types d'aliments. Dans un premier lieu, les protéines ne sont pas toutes au même niveau : en effet, si la viande rouge est moins bien notée que le poulet et les autres volailles, les poissons sont de leur côté davantage valorisés, car ils sont riches en oméga-3.
Les plats préparés et ultra-transformés sont également concernés par cette baisse de notation du Nutri-Score : pizzas, céréales du petit-déjeuner, même certains yaourts et produits laitiers aromatisés vont perdre des places dans le classement.
Idem pour les boissons sucrées préférées des gourmands. À titre d’exemple, les sodas light contenant des édulcorants passeront de B à C avec ces nouvelles règles de calcul.
Le Nutri Score est-il efficace ?
Malgré son aspect facultatif, le logo du Nutri-Score est assez suivi par les consommateurs. En effet, près de 130 études réalisées dans une vingtaine de pays, permettent de mettre en avant son efficacité. Par ailleurs, cette mise en avant des critères nutritionnels ayant de véritables impacts sur la vente des produits, certains industriels ont choisi de modifier leurs recettes pour améliorer les notes. Aujourd'hui, le logo est apposé sur un peu plus de 60% des emballages de marques.