• Connexion
  • Inscription
Mais pourquoi le compte Instagram de Michel-Edouard Leclerc est-il envahi d’émojis de fraises et de cerises ?

Les fraises et cerises s’invitent sur le compte Instagram de Michel-Édouard Leclerc ! Derrière ces émojis colorés, un message clair des internautes : la lutte contre la vente des fruits hors saison.


 

Voir la suite de cet article plus basMais pourquoi le compte Instagram de Michel-Edouard Leclerc est-il envahi d’émojis de fraises et de cerises ?
Vidéo suggérée Quels sont les produits de saison en décembre ? Video 1 sur 2
Mais pourquoi le compte Instagram de Michel-Edouard Leclerc est-il envahi d’émojis de fraises et de cerises ?

©Adobe Stock

Depuis plusieurs jours, le compte Instagram de Michel-Édouard Leclerc, grand patron de la distribution française, est pris d’assaut par une avalanche d’émojis fraise et cerise. Mais ne vous méprenez pas, ce ne sont pas des témoignages d’affection. Ce mouvement inattendu porte un message bien plus sérieux. À l’origine de cette mobilisation virtuelle : la vente de fruits rouges en hiver, incompatible avec les enjeux climatiques et environnementaux.

Une révolte contre les fraises hors saison

Les émojis fraise et cerise ne sont pas là pour décorer : ils dénoncent la mise en rayon de ces fruits rouges en plein hiver dans les magasins Leclerc. Les internautes, souvent militants ou consommateurs engagés, expriment leur mécontentement face à cette pratique qu’ils jugent incohérente avec la transition écologique. Pour beaucoup, ces fruits hors saison symbolisent les excès d’un système où l’importation massive l’emporte sur le respect des cycles naturels et des circuits courts. “En tant que distributeur, vous avez un rôle à jouer ! Montrez l’exemple”, interpelle une internaute, tandis que l’activiste climatique Mathilde Caillard, MC danse pour le climat, exhorte Leclerc à suivre le modèle d’Intermarché, qui a récemment renoncé à vendre fraises et cerises durant l’hiver.

Un phénomène révélateur des attentes des consommateurs

Cette vague de protestations rappelle que les consommateurs, de plus en plus sensibles aux enjeux climatiques, attendent des enseignes des engagements concrets. La France, deuxième importateur de fraises en Europe avec plus de 62 000 tonnes chaque année, est directement concernée par ces pratiques. En réponse, Michel-Édouard Leclerc publie : “Bien vu pour les fraises ! Je suis bonne poire et je prends sur ma pomme d’être la cible médiatique”. Il affirme que les ventes “des fraises en hiver ne représentent même pas 1 % du chiffre d’affaires sur les fruits et légumes”. Mais cette défense suffira-t-elle à apaiser les attentes d’une clientèle exigeant davantage de cohérence écologique ?

Dans le même univers