Les ravages causés par les nuits trop courtes sont décidément innombrables : niveau de concentration nul, humeur massacrante, tolérance zéro à la douleur et… régime pré-plage en péril.
Vous en avez sans doute déjà fait la pénible expérience : être fatigué pousse à manger plus gras et plus sucré. Et tout ça, c’est une histoire d’hormones.
« Le manque de sommeil altère la production d'hormones régulatrices de l'appétit en augmentant la production de ghréline, une hormone liée à la sensation de faim et en diminuant le taux de leptine, associée au sentiment de satiété », expliquait il y a quelques temps la nutritionniste Isabelle Mallet dans un article du Figaro santé.
On aurait ainsi envie de manger entre 300 et 900 calories de plus les jours de fatigue.
Conclusion : pour éviter d’avoir subitement envie d’engouffrer une part de gâteau-pizza ou des cookies aux pépites de chocolat au milieu de l’après-midi, couchez-vous tôt. Pour rappel, un adulte (26-64 ans) a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit.