L’arrivée des beaux jours rime souvent avec la dégustation de fraises fraîches et juteuses. Toutefois, choisir de bonnes fraises peut s’avérer plus complexe qu’il n’y paraît. L’UFC-Que Choisir a récemment publié une étude qui remet en question la fiabilité des labels souvent utilisés pour orienter nos achats. Alors, comment s’assurer de choisir de bonnes fraises ? Quels labels privilégier et lesquels éviter ? Explications.
Quels labels privilégier lorsque l’on achète des fraises ?
Pour les consommateurs soucieux de la qualité de leurs fraises, certains labels restent des repères relativement sûrs. Le label Demeter, par exemple, certifie des produits issus de l’agriculture biodynamique. Cette certification va au-delà de l’agriculture biologique en intégrant des pratiques agricoles visant à renforcer la santé des sols et des plantes. Le label Bio Cohérence est également à privilégier. Ce label garantit des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et de la biodiversité. Les fraises portant le label IGP Fraise de Nîmes offrent aussi une garantie d’origine géographique. Ce qui assure une certaine qualité et authenticité des produits. Ce label protège également les méthodes de production traditionnelles spécifiques à cette région. Enfin, le label Nature et Progrès est une autre alternative intéressante. Il certifie des produits issus d’une agriculture biologique et solidaire, avec des critères très stricts en matière de respect de l’environnement et de la santé des consommateurs.
Les labels à éviter
Selon l’UFC-Que Choisir, plusieurs labels pourraient induire les consommateurs en erreur. Par exemple, le label HVE (Haute Valeur Environnementale), bien que prometteur, autorise les cultures sous abri chauffé et en hors-sol. De plus, il n’impose aucune restriction sur l’utilisation des pesticides, ce qui limite grandement son impact écologique. Même chose pour l’AOPn (Association d'organisations de producteurs nationale) Fraises de France. Celle-ci produit la majorité de ses fraises en hors-sol. Quant au fameux Label Rouge, bien qu’il garantisse une zone de production géographique limitée (Dordogne et Lot-et-Garonne), il n’interdit pas les méthodes de cultures sous abri chauffé ou en hors-sol, ni l’utilisation de pesticides.