D’après le psychologue Guy Winch, qui s’est confié au média Psychology Today, ce que l’on ressent après une rupture est du même ordre que la sensation d’un toxicomane lorsqu’il est en manque. Si les conséquences d’une séparation varient d’une personne à l’autre, généralement durant cette période, notre corps connaît de nombreux bouleversements. Entre les pleurs, la pression dans l’estomac, la gorge nouée, la simple idée de manger peut parfois nous donner la nausée. Une réaction tout à fait normale selon la science. On vous explique tout.
Plus d'appétit ? Une rupture qui reste en travers de la gorge
Les conséquences sur notre corps quand on a le cœur brisé sont nombreuses : libération d’hormones liées au stress, sensation d’oppression, nausées et surtout perte d’appétit. D’ailleurs, ce dernier point est tout à fait normal en période de rupture. En effet, Gert ter Horst, professeur en neurobiologie, explique sur le site Vice que cela est provoqué par les hormones, totalement détraquées à cause du choc émotionnel subit.
À ce moment précis, afin de se remettre de cette séparation, notre organisme passe en mode “survie”. D’après le chercheur originaire des Pays-Bas : "Les zones du cerveau en charge des émotions et de la douleur émotionnelle régulent également la façon dont nous mangeons, notre besoin de nourriture et ce que nous goûtons. Les zones qui s'occupent de ces fonctions sont proches les unes des autres, et peuvent s'influencer mutuellement”. En conclusion, notre cerveau privilégierait le fait de réguler notre humeur en priorité. Pour notre corps, l’important est de faire face à cet état de dépression et de tristesse. Ainsi, la faim ne serait pas une priorité.
Une fois la rupture passée… Apportez-moi un Mcdo !
En revanche, la situation s’inverse quand le moral revient. Comme le corps est en manque de calories à cause de tous ces jours sans manger, on a tendance à se jeter sur des aliments gras, sucrés ou salés. Pourquoi cette envie ? Tout simplement, car ce type de nourriture réconfortante aide à réguler le taux d'ocytocine, "l’hormone de l’amour” dont la production est en chute libre en cas de rupture.
À tous les cœurs brisés, courage ! Entre le manque d’appétit et une folle envie de burger, il n’y a qu’un pas. Si aujourd’hui, vous ne pouvez rien avaler, on vous verra peut-être demain au fast-food du coin.