Ces derniers temps, la “shrinkflation” est au cœur de l’actualité. Pour rappel, cette pratique consiste à baisser la quantité des produits dans un contenant sans pour autant changer le prix. Dans certains cas, le coût augmente même. Un phénomène qui pourrait bien être remplacé par un système qui pose tout autant problème : la cheapflation.
La fin de la shrinkflation
Récemment, Elisabeth Borne a fait savoir qu’elle voulait interdire la shrinkflation et ce dès le mois de novembre. D’après la Première Ministre, cette pratique est “choquante”. Comme Le Parisien le relaye, pour elle c’est clair, il faut que cela prenne fin : "Nous allons interdire [la shrinkflation]. Dès novembre, tous les produits concernés par des changements de quantité devront le signaler sur les étiquettes pour ne plus tromper le consommateur."
Le début de la cheapflation
Le problème, face à la fin de cette pratique, une autre tendance pourrait émerger : la cheapflation, tout aussi contraignante. En effet, le but est de réduire non pas cette fois la quantité mais la qualité des produits afin de limiter leur coût de fabrication.
Ainsi, vous aurez le même poids et le même prix mais avec plus d'édulcorant, plus d’eau ou de sucre. Une méthode qui pourrait toutefois avoir un impact sur la satisfaction des consommateurs lesquels délaisseraient certains produits, si ces derniers n’étaient plus aussi bons qu’avant. Affaire à suivre.