Les sushis connaissent un succès florissant depuis une dizaine d'années, à en juger par le nombre croissant des restaurants à sushis et autres points de vente au rayon frais des supermarchés. La raison est simple : ils sont pratiques à manger, ne demandent aucun effort de préparation et leur image est associée à une alimentation saine. Mais les sushis sont-ils vraiment une alternative plus diététique face à la tentation des fast-foods ?
On fait le plein d'Oméga 3
En soi, la composition d'un sushi n'a pas de quoi faire sauter au plafond un diététicien-nutritionniste. A première vue, il n'y a que du riz rond, du poisson cru et basta. Si l'on regarde cette liste d'ingrédients sous le prisme des nutriments, c'est un sans faute.
On a des glucides et des protéines, sans compter que le poisson est une excellente source d'oméga 3, un acide gras essentiel qui participe au bon fonctionnement du cerveau, aux connections neuronales, à la santé de notre vision, etc. Oui, mais...
La face cachée du sushi
Le sushi est comme un iceberg : il y a la partie visible, et la partie invisible. Pour avoir la texture parfaite et le goût que l'on aime, le riz à sushis est préparé avec du vinaigre et du sucre. Tout de suite, ça rend la composition beaucoup moins diététique. Et la situation ne s'arrange pas selon les marques que l'on achète. Pour certaines, le ratio poisson vs riz est au clairement au détriment des protéines et de l'Oméga 3. Les sushis, selon les marques, peuvent donc contenir beaucoup de glucides entre le sucre ajouté et la dose de riz avalée. Ajoutez à cela la sauce soja dans laquelle on trempe frénétiquement les sushis, et le repas devient tout de suite moins healthy qu'il n'y paraît.
On ne peut donc pas dire que les sushis soient des aliments "diététiques" et healthy. Pour autant, il n'y a pas de quoi les bannir à tout jamais de notre alimentation. Il faut juste être conscient qu'il s'agit d'un plat comme un autre, avec des nutriments intéressants si l'on se raisonne sur la quantité. Il ne faut ni le voir comme un repas minceur ni en abuser.