En cette période de grève dans les transports, venir travailler peut se transformer en parcours du combattant. Merci aux nouvelles technologies et à certains métiers du tertiaire qui nous permettent de travailler à la maison.
Malheureusement, si le télétravail permet aux entreprises de ne pas perdre en efficacité, c’est loin d’être rose en terme d'alimentation ou d’exercice. Regardez votre nombre de pas après une journée en télétravail, vous allez comprendre.
En gros, on sort du cadre : plus de pauses déjeuner avec ses collègues, une frontière entre boulot et vie perso floue et peu d'organisation des repas en place quand le télétravail n’est pas dans nos habitudes.
On se retrouve comme des ados à grignoter devant nos écrans et on bouge carrément moins (passer de son bureau ou de sa table au canapé, ça ne compte pas).
Nos astuces pour remettre un peu d’ordre dans tout cela
Bosser dans son lit ou sur son canapé en pyjama c’est chouette une fois dans l’année mais au bout de quelques jours, ça peut devenir carrément déprimant. Gardez en gros les mêmes habitudes que si vous alliez travailler à l’extérieur. Prenez ensuite 5 minutes pour apprécier le fait de ne pas avoir à prendre les transports et/ou à supporter les bruits de l’open space et les manies de vos voisins.
Faites des pauses, comme au boulot. Elles évitent de se sentir un peu rouillé à la fin de la journée, surtout si l’on a pas le même confort qu’au boulot en terme d’assise.
Gardez le contact : malgré tous les outils disponibles pour communiquer, il est facile de perdre le fil avec son équipe, surtout si le télétravail dure dans le temps. Si vous sentez que c’est le cas, provoquez des points téléphoniques.
Sortez ! Ce point est délicat car télétravail n’est pas égal à freelance. Nous nous devons d'être disponibles de la même manière que dans l’open space et durant les mêmes horaires.
L’astuce consiste à sortir très tôt pour acheter un bon pain ou prendre un petit déj dans un café si vous êtes du matin, à aller déjeuner à l’extérieur, ça motive pour être efficace le matin ou à faire une activité le soir, histoire de bien séparer la journée de travail de sa vie perso. Vous pouvez tout de même choisir d'aménager vos horaires en prévenant qui de droit et à rompre la monotonie en allant travailler dans un café ou dans un espace de co-working.
Et qu'est ce qu'on mange ?
Sans un minimum d’organisation en place, ça peut vite devenir le chaos, croyez moi. J’ai toujours trouvé étrange que l’on fasse une pause déjeuner au boulot mais que l’on ne prenne pas le temps de faire pareil à la maison. Sentiment de culpabilité, envie d'optimiser sa journée au maximum …
Et pourtant, si l’on suit l’un de ces 3 préceptes, bien manger en télétravail est un jeu d'enfants.
Je mange les restes de la veille
C’est la solution la plus pratique. On cuisine un peu plus pour sa famille le soir et on retrouve avec bonheur les restes le lendemain. Ça marche pour les quiches, les gratins mais aussi pour un curry végétarien à la patate douce ou ces délicieuses boulettes de viande.
Je cuisine le midi un plat à la fois pour mon déjeuner et le repas du soir
En voilà une bonne idée. Tant qu'à être à la maison autant en profiter pour lancer une cuisson qui me fera mon déjeuner et mon repas du soir. Non seulement j'économise sur mon temps de trajet mais aussi sur mon temps de préparation du repas.
Il faut des plats qui cuisent presque sans surveillance histoire de ne pas passer toute votre journée à cuisiner.
Les soupes sont idéales pour ce type d’organisation : velouté de patates douces au lait de coco, velouté de lentilles corail ou velouté de céleri rave poireau et cumin. Je fonce tester ce chili con carne qui va mijoter presque tout seul ou pourquoi pas cet agneau mijoté aux épices et potimarron qui ne demande pas beaucoup de surveillance ?
Ce dahl de lentilles corail est aussi très chouette, à servir avec du riz. A la rédaction, nous sommes fan de cette bolognaise de lentilles à servir avec des spaghettis ou des pâtes courtes.
Je cuisine en solo chaque midi
Nous n’avons pas tous une famille à nourrir ni l’envie de manger des restes. La bonne nouvelle est qu’il est assez facile de se faire un repas en solo. Les temps de découpe sont divisés par 4, c’est déjà ça de gagné et il existe des recettes super malignes pour 1 personne.
J’aime bien avoir toujours des ravioles du Dauphiné au frais ou au congélateur que j’ajoute dans une soupe miso. Les oeufs sont mes amis avec une belle tranche de pain de campagne grillé, un bon jambon artisanal et un oeuf au plat sur le dessus. Si vous ajoutez une salade, votre repas sera même équilibré. Les nouilles chinoises aussi sont top. Il suffit de les réhydrater dans de l’eau chaude. Pendant ce temps vous râpez une carotte et/ou une courgette selon la saison, vous faites revenir vos légumes râpés dans un wok pendant quelques minutes, vous ajoutez les nouilles, du poulet déjà cuit, de la sauce soja et hop, un plat tout simple.
Pour vous inspirer : notre recette de nouilles sautées aux légumes.
Et le grignotage
Ah regardez-moi dans les yeux et dites-moi que vous ne grignotez pas plus à la maison qu'au travail. C'est d'autant plus vrai si l'on a pas fait de vrai déjeuner.
Le secret pour éviter ce fléau est de faire de bons repas. Si vous vous ne pouvez pas résister, grignotez intelligent : préparez vous un petit bol (une seule fois, promis ?) avec des amandes, quelques cubes de fromage et une pomme coupée en dés. Mangez des fruits ou un œuf dur avec du houmous si vraiment votre estomac gargouille.