Élu, une fois de plus, chef préféré des français Cyril Lignac s’illustre à la télévision et à la radio par sa bonhomie et son accent chantant. S’il prend plaisir à nous régaler, avec bonne humeur, il est plus rare qu’il aborde des sujets plus personnels. Grâce à une interview donnée au Parisien, on en apprend davantage sur ses goûts et son parcours.
Pour l’amour de la diversité
Animateur télé, chef étoilé, chocolatier, pâtissier, patron d’établissements aux inspirations culturelles multiples, le moins que l’on puisse dire, c’est que Cyril Lignac aime la variété sous toutes ses formes… et ce n’est pas un hasard. Véritable féru de contrées lointaines, il raconte avoir “eu la chance de beaucoup voyager, en Inde, au Japon, au Brésil, en Argentine, en Italie (…) Quand on vient de nulle part, on a envie de savoir, de comprendre, de se cultiver, en particulier sur le goût mais aussi sur d’autres disciplines, comme l’art ou le design…”, explique-t-il. Parmi tous ces voyages, il y en a un qui l’a particulièrement marqué : le Japon. “Quand tu es cuisinier, à l’époque j’étais même étoilé, le Japon est une destination naturelle, se remémore-t-il, La beauté du geste des chefs japonais, la qualité du produit, la simplicité naturelle du goût, ça a été pour moi une révélation, et je ne suis pas le seul cuisinier à avoir été subjugué : le ramen, le sushi, le bœuf de Kobé, le poisson fugu, le teppanyaki, la culture des riz…” On comprend maintenant d’où lui viennent ses inspirations d’œufs mimosa au wasabi et autres recettes exotiques…
Dans l’assiette du chef Lignac
Cet amour de la diversité ne s’arrête pas à sa vie professionnelle puisqu’elle se retrouve également dans l’assiette de ce touche-à-tout. “J’aime les légumes, j’aime les poissons, j’aime le cru, déclare-t-il, Mais nous, les Aveyronnais, on aime la viande.” Il avoue également adorer la cuisine italienne, surtout celle des restaurants Langosteria, être “content de manger des chipirons au Pays basque, de manger des poissons en Bretagne ou une bouillabaisse à Marseille, des barbajuans ou des artichauts sur la Côte d’Azur…” et avoir “une addiction pour les gâteaux”. Même s’il apprécie une multitude de mets, son préféré reste la “côte de bœuf” qu’il dit “faire griller ma côte de bœuf de l’Aubrac au barbecue, tout simplement, avec un peu de fleur de sel.” Il la déguste généralement “avec de l’aligot : vieilles pommes de terre cuites avec la peau, épluchées, écrasées au presse-purée, crème fraîche, tomme fraîche de Laguiole de moins de trois jours pour que l’aligot file bien.”
En revanche, il n’apprécie pas vraiment “l’huître et son goût iodé très fort”, certainement parce que c’est un produit qu’il n’avait pas sans sa région natale. Il explique donc ne pas l’avoir “appréhendé”.