Votre boisson sans sucre est-elle aussi inoffensive que cela ?

Les boissons sans sucre, notamment les sodas, sont devenues monnaie courante pour diminuer sa consommation de sucre tout en continuant à boire son soda ou sa boisson préférée. Suffit-il de remplacer sa boisson chouchou par sa version sans sucre pour avoir l’esprit tranquille ? Ce n’est malheureusement pas si certain.

Dans le langage courant, un édulcorant est un additif alimentaire qui permet de sucrer un aliment ou une boisson en n'apportant pas (ou peu) de calories. Ca peut sembler comme un graal : ça ressemble à du sucre mais sans les calories, ni les effets sur la glycémie.

Il en existe plusieurs, dont le plus récent est la stévia, une plante naturellement sucrée dont on extrait une poudre au grand pouvoir sucrant. On peut utiliser la stévia en poudre dans les boissons mais aussi dans les pâtisseries maison en remplacement du sucre ou d’une partie du sucre et en diminuant bien entendu les quantités au vues de son grand pouvoir sucrant. Les industriels l'utilisent dans beaucoup de boissons.

D'autres édulcorants existent, chacun ayant un pouvoir sucré différent, des saveurs différentes (la stévia citée précédemment a par exemple des saveurs de réglisse) et différentes habilités à pouvoir être utilisées en cuisson. On peut citer l’aspartame (le plus connu), le sucralose, l’acésulfame K et la saccharine.

Elle existe depuis des années et beaucoup de nutritionnistes conseillent à leurs clients ou leurs patients de ne pas en abuser, sauf en cas grave de diabète ou de gros problèmes de surpoids. Mieux vaut habiter petit à petit son palais à manger moins sucré que de leurrer son cerveau avec des édulcorants, soit des faux sucres.

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On apprend sur le site de L’Inserm que la consommation d’édulcorants serait associée à un risque accru de cancer.

“Afin d’évaluer le risque de cancer lié aux édulcorants, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de INRAE, de l’Université Sorbonne Paris Nord et du Cnam, au sein de l’Équipe de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle (EREN), ont analysé les données de santé et de consommation d’édulcorants de 102 865 adultes Français et Françaises participants à l’étude NutriNet-Santé. Les résultats de ces analyses statistiques suggèrent une association entre la consommation d’édulcorants et un risque accru de cancer. Ils font l’objet d’une publication dans la revue PLOS Medicine.” peut-on lire sur ce même site.

Plus précisément, ce sont l'aspartame et l’acesulfame-K dont la consommation représente le plus gros risque. On ne sait pas encore si des règlements vont être mis en place pour réguler l'utilisation de certains édulcorants ou pas.

Pensez à vérifier les étiquettes de boissons “sans sucre". Les édulcorants sont toujours cités, soit avec leur nom, comme l'aspartame, soit avec un symbole comme E951 pour l’aspartame ou les deux.

La stévia est par exemple souvent citée comme stévia ou comme glycosides de stéviol (E960).

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