Depuis plusieurs jours, le compte Instagram de Michel-Édouard Leclerc, grand patron de la distribution française, est pris d’assaut par une avalanche d’émojis fraise et cerise. Mais ne vous méprenez pas, ce ne sont pas des témoignages d’affection. Ce mouvement inattendu porte un message bien plus sérieux. À l’origine de cette mobilisation virtuelle : la vente de fruits rouges en hiver, incompatible avec les enjeux climatiques et environnementaux.
Des baisses marquées sur certains produits
Cette année, le prix de la dinde enregistre une baisse significative de 25 % par rapport à 2023, pour atteindre 17,85 euros en moyenne. Cette diminution s’explique par une stabilisation de la filière volaille après les perturbations liées à la grippe aviaire. Le foie gras connaît également une baisse de 14 %, avec un bocal de 180 g affiché à 19,62 euros en moyenne. Le saumon fumé (-6 %) et les noix de Saint-Jacques surgelées (-4 %) sont, eux aussi, légèrement moins chers qu’en 2023. En revanche, le champagne voit son prix moyen augmenter à 27,27 euros, tandis qu’une bouteille de crémant de Bourgogne coûte en moyenne 10,74 euros, offrant une alternative moins coûteuse.
Attention au sucré et aux produits transformés
Côté desserts, la facture s’alourdit. Les chocolats de Noël, bien que légèrement moins chers (-88 centimes), restent affectés par la “réduflation” : ces boîtes qui contiennent moins de produit pour un prix inchangé. Les bûches glacées (+12 %), les fruits secs et le panettone voient leurs prix grimper, impactés par la hausse des coûts des matières premières comme le beurre et le sucre. Une bûche au chocolat coûte par exemple 13,45 euros, tandis qu’une version aux fruits peut alléger le budget. Pour limiter les dépenses, privilégiez les marques distributeurs, souvent moins coûteuses que les grandes marques.