Beaucoup d’entre nous ont déjà expérimenté cette mauvaise expérience : après une soirée et une consommation d’alcool, on se réveille avec un mal de crâne, la bouche sèche et de la sensibilité à la lumière et aux bruits. La gueule de bois ou « veisalgie » son nom scientifique serait provoquée par la déshydratation, même s'il n’y a pas de certitude de la part des scientifiques. Mais il semble aussi la distillation de l’alcool aussi puisse avoir un réel impact sur la gueule de bois. Selon une étude danoise de 2008 publiée dans Alcohol an Alchoholism, moins l'alcool est distillé, plus on a un risque de gueule de bois !
Les alcools peu distillés donneraient davantage la gueule de bois
La distillation de l'alcool est l’étape clé dans la production des spiritueux. Ce processus consiste à chauffer un liquide fermenté, éliminant les impuretés et concentrant les arômes souhaités. Cependant, gin, whisky ou vodka ne subissent pas le même degré de distillation. Selon l’étude, à quantité et à qualité égales, les alcools foncés moins distillés auraient davantage de chance de vous donner les symptômes de la gueule de bois. Parmi les alcools foncés les moins distillées, on retrouve le whisky ainsi que le bourbon, le brandy, mais aussi le rhum ambré, le vin rouge ou la bière brune.
La coloration et l’aromatisation jouaient aussi un rôle
La distillation n’est pas le seul facteur à prendre en compte. Les chercheurs ont aussi mis en évidence le rôle de “congénères” dans les boissons alcoolisées. Les congénères sont les substances utilisées pour aromatiser et colorer les boissons. Ils en concluent que les boissons alcoolisées qui contiennent plus de congénères produisent une gueule de bois plus accentuée. Ce qui peut être le cas pour les boissons foncées comme l'amaretto ou le whisky par exemple.
Pour éviter la gueule de bois, le mieux reste de bien s’hydrater avec de l’eau après avoir consommé de l’alcool, mangez en quantité suffisante et écouter ses limites.