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Pourquoi a-t-on les yeux plus gros que le ventre dans les buffets à volonté ?

A peine rentré dans le restaurant que le buffet à volonté, rempli de croissants, pains au chocolat, céréales, yaourts, bacon et oeufs brouillés, vous fait de l’oeil. Pas question de résister : dans les buffets à volonté, on se transforme souvent en Gargantua, quitte à avoir mal au ventre en sortant. Vous aussi, vous êtes comme ça ? On a cherché à comprendre d’où vient ce comportement.

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En 2018, l’Allemand Jaroslav Bobrowski s’était fait bannir d’un buffet à volonté après s’être resservi une centaine de fois. Même s'ils sont loin de cette performance, certains d'entre nous mangent bien plus que d'habitude dans les buffets à volonté. Pourquoi ?

Se jeter sur les buffets, c’est dans nos gênes ?

Pourquoi mange-t-on plus quand c'est à volonté ? Adobestock

Pourquoi mange-t-on plus quand c'est à volonté ? Adobestock

Aujourd’hui, il suffit pour certaines personnes d’ouvrir le frigo ou de se rendre dans un supermarché pour avoir toute la nourriture à profusion et ne jamais manquer de rien. Une envie soudaine de mousse au chocolat ou de flan pâtissier ? Ce qu’on veut, quand on veut. Mais ça n’a pas toujours été le cas.

Pendant des centaines d’années, nos ancêtres vivaient sans savoir de quoi serait fait le lendemain. A cette époque, les Hommes ont alors pris le réflexe de manger dès qu’ils en avaient la possibilité pour faire des réserves d’énergie en prévision des jours incertains à venir. De ce réflexe primitif dépendait leur survie.

Si certains ne peuvent s’empêcher de tout prendre dans les buffets ou ne peuvent pas s’arrêter de manger tant qu’il y a de la nourriture devant eux, c’est en partie à cause de ce réflexe. Une contrainte plus forte -le prix des aliments- nous empêche habituellement de le faire, comme l'expliquent nos confrères de BFM dans un papier qui nous a servi de source pour cet article. Mais lorsque l’on a payé pour tout ça, plus rien ne peut stopper notre réflexe. Cache le naturel, il revient au galop.

Quand on paye, on ne compte pas

Une question de rentabilité ? Adobestock

Une question de rentabilité ? Adobestock

On connaît tous l’expression populaire “quand on aime, on ne compte pas”. Dans le cas des buffets à volonté, c’est plutôt les dépenses qu’il faut prendre en compte. Certains d’entre nous estiment qu’une fois le service payé, ils doivent en profiter au maximum pour rentabiliser l’investissement et ne pas gaspiller leur argent. Si un déjeuner au restaurant coûte 15 euros mais que le brunch en coûte 25, il faut qu’ils en aient pour leur argent pour rationaliser cette différence de prix. Et cette rationalisation passe parfois par la quantité.

D’autres fois, c’est simplement la curiosité qui nous pousse à goûter à tout. D’un côté, il y a ces plats qu’on adore mais que l’on connaît. Des valeurs sûres. Mais de l’autre, il y a ce muffin coco et pralines roses qui est original et nous fait de l'œil. Pourquoi choisir alors que l’on peut prendre les deux et tout tester pour être certain de ne passer à côté d’aucun plat que l’on pourrait adorer ?

La curiosité, l'envie de rentabiliser et justifier une dépense et le réflexe primitif de survie expliquent donc que certains se resservent jusqu'à avoir mal au ventre lorsque la nourriture est abondante. Gaspillage alimentaire, fraîcheur, convictions écologiques : voici 5 raisons de fuir les buffets à volonté.

Source : Article de BFM.fr cité précédemment

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