L’histoire se répète
En avril 2022, en raison du conflit en Ukraine et de la pénurie d’huile de tournesol qu’il a engendré, le ministère de l'Économie, par le biais de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) avait annoncé que les industriels pouvaient pendant 6 mois remplacer l’huile de tournesol sans le préciser sur les emballages. Cela concernait les frites surgelées, les biscuits, les pâtes à tarte, les plats préférés, etc.
Plus d’infos dans notre article: Attention, l'huile de tournesol va être remplacée par une autre sans que vous ne le sachiez.
Cette fois, ce sont les produits à base de canard qui posent problème
Non seulement les éleveurs ont dû abattre des milliers de canard en raison de la grippe aviaire mais, comme l’indique le magazine 60 millions de consommateurs, les coûts de production explose en raison de la guerre en Ukraine. « Avant la guerre, ils avaient déjà augmenté de 40 % à cause des énergies. Avec la guerre, ils pourraient grimper encore de 40 % », craint l’Association nationale interprofessionnelle de la volaille de chair (Anvol).
Qu’est ce qui risque de changer pour les consommateurs ?
Comme précédemment avec la pénurie d’huile de tournesol, des changements de recettes pourront avoir lieu sans que les listes d’ingrédients sur les emballages ne changent. Seule une étiquette avec la mention « DEROG » (dérogation) sera collée sur le produit pour indiquer aux consommateurs que la recette a changé mais sans préciser quel ingrédient a été remplacé.
En revanche, toutes les mentions comme « sans OGM », « issu de l’agriculture biologique » ou encore « origine France » devront être masquées si le changement d’ingrédient ne les garantissent plus. Idem, les ingrédients allergènes devront être signalés si elles sont utilisées.
Vous pouvez sur le site de la DGCCRF rechercher un produit pour savoir si sa composition a changé.
Concrètement, ça veut dire quoi ?
Par exemple, dans un produit comme des rillettes de canard ou du parmentier de canard, l'Etat autorise à remplacer "une partie de la viande et/ou du gras de canard" par de la "viande et/ou du gras de poulet", sous réserve toutefois que le produit final "contienne un minimum de 40% de viandes de canard et 20% de gras de canard", détaille la DGCCRF.
Si toutes ces histoires vous rendent perplexes, nous vous invitons à tester ces délicieuses rillettes végétariennes aux champignons. Vous allez vous régaler.