Rien ne va plus cette année. Entre la guerre en Ukraine et l’inflation, le domaine de l’alimentation n’est pas épargné. Si certains produits disparaissent des rayons, cela a aussi un impact sur des plats typiques comme le cassoulet - en proie à une pénurie cet été. Cela ne s’arrête pas là puisqu’une recette britannique phare risque aussi de disparaître des cartes de restaurant : le fish and chips.
Une pénurie de poisson
L’une des principales raisons de la potentielle disparition de ce plat est due à la pénurie de poisson blanc qui touche le Royaume-Uni. En effet, 40% de la morue et de l’églefin utilisés dans les établissements britanniques proviennent des eaux russes. Or, les sanctions prises contre la Russie ont drastiquement réduit les importations. Il est donc de plus en plus difficile de se procurer certains types de poissons en Angleterre.
L’huile de tournesol en difficulté
L’huile de tournesol, ingrédient phare de la recette du fish and chips, est de plus en plus difficile à trouver. Depuis le début de la guerre en Ukraine, ce produit est de plus en plus difficile à trouver et il se paie très cher. Selon Andrew Crook, président de la Fédération nationale des professionnels du fish and chips, le prix de l’huile de tournesol aurait augmenté de 83% entre mars et mai. Si l’huile de palme est un bon substitut, son prix a aussi doublé. De quoi mettre en difficulté les restaurateurs.
Pénurie et hausse des prix
Pour pallier ces hausses de prix, il n’y a pas d’autres choix que d'augmenter le prix du fish and chips. Andrew Crook estime qu'à présent il faut compter 8,50 £ (9,84 €) pour savourer un fish and chips, contre 7 £ (8,10 €) il y a un an - soit une hausse de 20%. L’autre mauvaise nouvelle concerne un tiers des 10 000 restaurants spécialisés qui pourrait venir à disparaître en Grande-Bretagne d’ici la fin de l’année.
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