Inquiétant mais vrai : si vous êtes adepte du snacking, votre cerveau fonctionne exactement comme celui d’un cocaïnomane.
Une équipe de neuroscientifiques anglais menée par le Dr Tony Goldstone a mené une expérienceintéressante relayée par le Daily Mail : elle a rassemblé un groupe de volontaires - qui étaient tous obèses ou en surpoids – et ont observé les réactions de leur cerveau pendant qu’il regardaient des images de junk-food. Les scientifiques ont notamment observé qu’au moment où les aliments type chips étaient visibles, des zones du cerveau bien précises s’activaient : celles qui réagissent lorsqu’un alcoolique voit une bouteille de vin ou lorsqu’un cocaïnomane voit de la cocaïne.
Ces zones s’activaient par ailleurs avec plus d’intensité qu’à la vue d’aliments sains comme les légumes ou le poisson.
La malédiction du paquet de chips
Autre donnée intéressante : selon le professeur de biopsychologie Marion Hetherington de l’Université de Leeds, lorsqu’on mange des en-cas comme des chips, on finit forcément le paquet, quelle que soit sa taille. Surtout lorsqu’on se livre à une autre activité en même temps comme lire ou regarder la télé.
Un conseil : au ciné, prenez le petit cornet de pop corn. Quel que soit votre appétit, vous pouvez être sûr qu’il n’en restera rien.