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Sponsorisé 5 Bonnes raisons de s’inspirer de la cuisine des moines bouddhistes en Corée

Tout savoir sur la cuisine des temples.


Jamais aucune cuisine aussi traditionnelle que la cuisine des moines bouddhistes n'aura été autant dans l’air du temps. Quand le bouddhisme s’impose en Corée à la fin du 4ème siècle, l’abattage de la viande est devenu tabou. Du coup, la préparation des légumes, des plantes et des herbes connaît un essor incroyable avec des préparations très créatives qui sont encore le fondement de la cuisine coréenne actuelle.


Nous avons tout à gagner à chiper quelques préceptes de cette cuisine. Voilà les 5 raisons de s’inspirer de la cuisine des temples dans notre cuisine du quotidien.

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5 Bonnes raisons de s’inspirer de la cuisine des moines bouddhistes en Corée

Stock-Adobe-David_Franklin

La cuisine du temple est fidèle au zéro gaspi

Depuis toujours, le zéro gaspi régit la cuisine des temples. Par exemple, quand les moines font cuire des légumes, l’eau de cuisson est ensuite utilisée dans une soupe ou comme eau de cuisson du riz. Quand on se sert, on prend juste la quantité nécessaire selon son appétit et le temps dont on dispose pour manger son repas.

La cuisine des temples est locale et de saison

Bien avant que nous parlions de cuisine locale ou locavore en occident, les moines ont toujours su profiter de tout ce que la nature offre autour du temple. C’est une cuisine qui respecte donc naturellement les saisons et les produits locaux. La plupart des temples se situent en montagne ou à la campagne. On y trouve des légumes racine, des herbes, plantes et champignons sauvages à profusion.

La cuisine des temples est bio, vegan et très créative

Les moines bouddhistes ont depuis longtemps banni la viande, le poisson et tous les ingrédients issus des animaux. Ils considèrent qu’il ne faut pas tuer pour se nourrir. Cela laisse tout de même tous les autres produits issus de la nature à l'exception des alliacés (ail, oignons, etc) considérés comme impurs. Les aliments raffinés comme le sucre blanc sont absents aussi car trop loin de la nature. Ces contraintes, associées à la richesse de la nature donnent une cuisine particulièrement créative, élégante et très savoureuse. Les extraits de fleurs d’arbres fruitiers remplacent le sucre, le sésame sauvage, les herbes de la montagne et le vinaigre maison remplacent sans problème l’ail et l’oignon.

La cuisine des temps met en valeur les ingrédients les plus simples

Ce qui frappe la première fois que l’on partage un repas de la cuisine des temples, c’est le raffinement qui s’en dégage alors que les ingrédients sont simples. Nul besoin de foie gras ou de caviar pour faire un mets élégant. L’objectif de cette cuisine est de mettre en valeur les saveurs des ingrédients naturels de qualité sans saturer le palais avec des saveurs trop complexes ou trop épicées.

La cuisine des temples nous apprend à déguster plutôt qu’à dévorer

La cuisine des moines bouddhistes ou la cuisine des temples insiste aussi sur le fait qu’en partageant la même nourriture au cours d’un repas, les êtres deviennent égaux entre eux. Le but du repas partagé est aussi de prendre son temps et d’avoir conscience de ce que nous mangeons. On pense au terroir d’origine, aux personnes qui ont cultivé l’aliment, à la personne qui a mis tout son coeur dans la préparation et aux personnes qui nous entourent. On se concentre sur les saveurs et nos sensations, histoire de connecter son corps à son esprit.

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