On fustigeait devant les innombrables photos d’influenceurs dévorant sans scrupules des avocado toasts à longueur de journée, sans état d’âme pour tout le CO2 relâché pour un simple déjeuner tendance. Selon le site Lejournaltoulousain, plus de 60 % des fruits frais consommés en France sont importés. Et si on changeait les choses ? Consommer plus local sans pour autant se priver de certains fruits et légumes, c’est possible. Dans le Sud de la France, de plus en plus de cultures exotiques voient le jour.
Des fruits exotiques en France : comment c'est possible ?
Des Kiwi de l’Adour aux bananes des Pyrénées, les fruits exotiques se cultivent à quelques pas de chez nous. L’intérêt majeur de ces circuits courts ? Réduire l’empreinte carbone que représente l’importation de ces produits qui viennent souvent de loin. Et n’allez pas imaginer que, pour compenser le manque de chaleur et faire passer l’hiver à leurs plantations, les producteurs ont la main lourde sur les pesticides ou qu’ils poussent le chauffage au max dans la serre. Chez “Les arts verts” en Occitanie, on cultive des mangues, des bananes, des goyaves et du curcuma en agriculture biologique. Autrement dit, sans pesticides ni engrais chimiques. C’est la plante qui fait tout le travail, comme le gérant l’explique au micro de l’AFP.
“Avec les scientifiques, on a pu s’apercevoir que les plantes arrivaient à créer de l’antigel. Elles créent une sève qui contient un antigel et elles arrivent à s’auto-protéger de la période hivernale”
Bananes, fruits de la passion, curcuma... Dans le sud de la France, de nouveaux agriculteurs expérimentent l'exotique en "circuit court" pour réduire l'empreinte carbone liée à l'importation de ces produits ⤵️ @KarenCassuto#AFPpic.twitter.com/yyEBniLbX0
— Agence France-Presse (@afpfr) October 27, 2021
Bananes, fruits de la passion, curcuma... Dans le sud de la France, de nouveaux agriculteurs expérimentent l'exotique en "circuit court" pour réduire l'empreinte carbone liée à l'importation de ces produits ⤵️ @KarenCassuto#AFPpic.twitter.com/yyEBniLbX0
Les sols riches en nutriments associés à la variété des plantes permettent cette culture sous un climat méditerranéen.
Des qualités nutritionnelles à ne pas oublier
Au-delà de l’impact écologique, manger local permet aux consommateurs de profiter de plus de bienfaits des fruits et légumes. Car, rappelons-le, certaines vitamines sont très sensibles à l’air, à la lumière et à la chaleur. Plus les fruits voyagent longtemps, plus ils perdent des vitamines.