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Cet ingrédient dont nous ne pouvons pas nous passer risque de disparaitre

Les olives :  on aime ou on déteste, il n’y a pas vraiment de demi-mesure. L’avantage de ce produit ? Il booste nos préparations comme les salades ou les cakes salées. Mais depuis de nombreuses années, cet aliment s’est également imposé comme un indispensable de nos apéros. Malheureusement, cette année la récolte est mauvaise : alors qu’en est-il de l’avenir de cet aliment mais aussi de l'huile d'olive ? 

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Cet ingrédient dont nous ne pouvons pas nous passer risque de disparaitre

Adobe Stock 

L’olive est un indispensable de l'alimentation des Français. Si elle se consomme régulièrement pour les apéros ou pour agrémenter certaines de nos préparations culinaires salées, elle est surtout utilisée sous sa version huileuse. Car oui, l’huile d’olive est un pilier de la cuisine de nombreux consommateurs. C'est une excellente alternative au beurre. Très utilisée dans la cuisine méditerranéenne, elle est devenue l’un des aliments les plus essentiels. Tous les Français ont dans leurs placards ou à portée de main, une bonne bouteille d’huile d’olive.

Pour faire cuire des légumes à la poêle, pour faire une vinaigrette, pour assaisonner une salade ou ajouter la touche finale à un gaspacho : l’huile d’olive est l’ingrédient secret qui fait toute la différence. D’ailleurs en 10 ans, sa consommation a presque doublé. Le problème ? Cette année, la récolte des olives n’est pas bonne. En effet, la France traverse une situation de crise économique qui impacte le secteur alimentaire. A côté de cela, le réchauffement climatique n’arrange rien, bien au contraire. Résultat ? De nombreux produits sont impactés, c’est le cas notamment des olives. Mais alors allons-nous avoir de l’huile d’olive dans les mois à venir ?

La récolte d'olives tourne au vinaigre …

Dans le Vaucluse, les récoltes d’olives de 2022 sont précoces et les quantités font défaut. En effet, on assisterait à la pire production depuis huit ans. France Info s’est rendue dans un verger de Beaumes-de-Venise pour constater les dégâts. Ainsi, si habituellement les olives sont ramassées à l’aide de filets et de peignes, cette année fait exception à la règle. Il y a tellement peu d’olives que la cueillette à la main suffit. Une conséquence directe due au gel de printemps qui a été suivi d’une sécheresse persistante. L’association de ces deux évènements a freiné le développement de ce fruit et a accentué la prolifération des mouches.

Au total, la récolte d’olives dans cette région aurait baissé de 50 à 70%. Cette crise importante toucherait pas moins de 1 200 oléiculteurs de la coopérative. D’après France Info, un producteur affirme avoir récolté 115kg cette année contre 8 tonnes en 2021, une perte incroyablement conséquente. Un chiffre très décevant quand on sait que la qualité des olives est très bonne comme le précise Stéphane Meissonnier à Beaumes-de-Venise : "La maturité étant précoce, on les ramasse et elles sont encore bien saines et donc on fait des huiles qui sont plutôt très jolies".

Quelles seront les conséquences sur l’huile d’olive ?

Le problème, c’est qu’en plus du dérèglement climatique, d’autres contraintes qui freinent la production viennent s’ajouter. La crise énergétique ou encore la pénurie de bouteilles de verre, pourrait également avoir des conséquences sur le prix de vente en magasin. C’est d’ailleurs ce qu’explique à nos confrères Bruno Theuerlacher, oléiculteur : "On va serrer les boulons de tous les côtés, on va essayer de faire en sorte que l'augmentation soit la plus cohérente possible par rapport à celle qu'on subit".

En effet, cette mauvaise récolte va directement impacter le prix de l’huile d’olive en rayon. Se faisant plus rare, son coût va indéniablement augmenter. Pour l’instant, les oléiculteurs ne savent pas encore de combien cette hausse va s’élever. Mais, la réponse est formelle : dans les prochains mois, l’huile d’olive sera beaucoup plus chère qu’auparavant.

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