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On dit souvent que la France est LE pays de la gastronomie. Ainsi, pour former les jeunes cuisiniers, on retrouve aux quatre coins de l’Hexagone de nombreuses écoles prestigieuses comme Ferrandi, Cordon Bleu, Paul Bocuse ou encore Ducasse. Récemment, on a appris que l’une d’entre elles serait rebaptisée. Voici toutes les informations sur le sujet.
L’Institut Paul Bocuse, un empire de la gastronomie
Fondée en 1991 par Paul Bocuse, ainsi que le cofondateur du groupe hôtelier Accor Gérard Pélisson, l’école internationale de cuisine et de management en hôtellerie-restauration s’avère particulièrement populaire dans le monde de la gastronomie. Aujourd’hui, elle compte au total 1 200 étudiants de 74 nationalités différentes. Si son nom était intégré dans l’ esprit de tous, l'établissement lyonnais a expliqué le jeudi 27 Avril qu’il décidait de changer de nom. Désormais, ne l’appelez plus l’Institut Paul Bocuse, mais Lyfe, ce qui signifie “Lyon for excellence”.
Pourquoi un tel changement ?
Le directeur Dominique Giraudier a indiqué que l’acronyme “Lyfe” avait pour but d’élargir les horizons de l’établissement afin de “devenir la référence internationale des formations d’excellence” dans le domaine de l'hôtellerie et la gastronomie.
Mais il est légitime de se demander si cette raison est la seule. En effet, depuis maintenant plusieurs années, les dirigeants sont en conflit avec le fils du chef décédé en 2018, Jérôme Bocuse. Le site 20 Minutes révèle ainsi que “ce dernier avait attaqué l’établissement pour utilisation abusive du nom de son père par l’école, notamment dans le cadre de partenariats avec des entreprises ou en déposant son nom en Chine sans l’en avoir informé”.
Le président de l’école, Gille Pélisson a toutefois tenu à mettre les choses au point à ce le sujet : “On a une lettre écrite par Paul Bocuse à mon oncle Gérard Pélisson dans laquelle il donnait gratuitement l’usage du nom Institut Paul Bocuse jusqu’en 2037, donc il y a une grande sérénité de ce point de vue là. Nous, on regarde devant”.
Jérôme Bocuse a lui précisé dans un communiqué avoir pris acte de cette décision, regrettant néanmoins que “rien n’ait été évoqué sur les conséquences de ce choix et ses nombreuses répercussions”.