L'odeur des pommes à la cannelle qui sortent du four, et l'envie irrésistible de les goûter, quitte à s'en brûler la langue.
Le réconfort d'un bol de semoule avec du lait chaud et une cuillère de sucre vanillé.
Le côté régressif des tartines de beurre dans un chocolat chaud pour le dimanche soir.
On a tous une recette qui nous évoque notre enfance et les milliers de souvenirs qui y sont associée. A l'occasion du centenaire de la mort de Marcel Proust, nous souhaitons mettre en valeur ces différents plats qui nous plongent avec nostalgie dans nos souvenirs.
La madeleine de Marcel Proust
Marcel Proust évoquait, dans son œuvre littéraire "du côté de chez Swann", l'émotion que lui procurait le goût des madeleines de sa tante Léonie.
"Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin, à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul" peut-on lire dans le premier tome de La recherche de Marcel Proust.
Pour beaucoup, cette réminiscence prend la forme d'une part de flan, d'une tartine, d'un gâteau fait à 4 mains. Plongez dans les souvenirs d'enfance de la rédaction de 750g.
Les véritables pommes dauphine
Ici, pas question d'évoquer un seul instant les pommes dauphines toutes prêtes qui ne demandent qu'à passer au four pour être dégustées. On vous parle des vraies pommes dauphines ; celles qui demandent des heures de préparation et marquent un évènement fort dans la vie. C'est en tout cas l'idée qu'en a la rédactrice en chef de 750g lorsqu'elle évoque les pommes dauphine qui ont marqué son enfance passée en Lorraine.
"A chaque repas de famille (baptême, communion, etc.), mes tantes installaient une cuisine de fortune dans le sous-sol ou dans le garage et faisaient ensemble des fournées énormes de pommes dauphine pour une trentaine de personnes. Je me souviens de ces grandes cocottes posées sur des tables de camping et de l'ambiance joyeuse qui régnait dans l'annexe de la cuisine".
Le vrai pain au chocolat
Les meilleures choses dans la vie ne sont pas forcément les plus compliquées. C'est la leçon que l'on tire à l'évocation du souvenir de Léa, une des community managers de 750g. Exit les pains au chocolat impersonnels et achetés en boulangerie ; le goûter de son enfance se compose de seulement 2 ingrédients : du bon pain et du chocolat. On casse la tablette, on garnit la baguette, on croque et on craque.
"Ma mamie me faisait ça. Elle ajoutait même une fine couche de beurre dedans" se rappelle Léa. On fond à l'évocation de ce souvenir ; pas vous ?
Les spaghetti alle vongole... made in Charentes-Maritimes
Dans les souvenirs de Julie, sa madeleine de Proust n'est pas qu'un plat ; c'est bien plus que ça. Pour la seconde community manager, c'est un tout. Il y a le moment passé avec son grand-père à ramasser les coques, mais aussi les longues heures de travail à nettoyer leur récolte de la matinée avant de pouvoir, enfin, savourer le fruit de leur labeur. Et ça, ça n'a pas de prix.
"J'ai mille plats qui me viennent en tête mais le plus doux et délicieux, c'est quand on allait pêcher les coques à l'Ile de Ré, sur la plage de trousse chemise, et que mon grand-père les préparait ensuite à la persillade avec des pâtes. C'était une sorte de spaghetti alle vongole made in Charente-Maritime" se confie avec humour Julie.
Le fondant au chocolat de Mamie Claude
Il n'y a rien qui ressemble le plus à un gâteau au chocolat qu'un autre gâteau au chocolat. Sauf s'il s'agit du gâteau de mamie Claude. Là, il a ce bon goût de reviens-y qui mettent l'eau à la bouche et les larmes aux yeux. C'est la madeleine de Proust de Sylvain, notre troisième community manager.
"Je dirais le gâteau au chocolat gourmand et fondant de ma mamie, à partir d'une recette écrite à la main sur un petit bout de papier plus vieux que moi..."
La reine de Saba
Pour Paul, le directeur des contenus Food, la reine de Saba n'est pas seulement un gâteau au chocolat fait-maison. C'est avant tout un apprentissage et une transmission.
"C'est le premier gâteau que j'ai appris à faire avec ma mère. Ensuite, je l'ai fait toutes les semaines pendant bien 3 ans".
Dommage pour la rédaction de 750g que cette habitude lui soit passée. Et vous, quelle est votre madeleine de Proust culinaire ?