Les légumes anciens sont revenus à la mode, particulièrement le topinambour. Il avait longtemps été délaissé après la Seconde Guerre mondiale. Pendant l'occupation, c'était l'un des seuls aliments qui n'avait pas été pillé par les Allemands, contrairement aux pommes de terre, par exemple. Il était donc préparé en grande quantité, au point de dégoûter beaucoup de personnes. Cependant, il a regagné en popularité grâce à sa saveur délicate, assez sucrée et similaire à celle de l'artichaut. Si vous avez déjà consommé une soupe ou une purée de topinambours, vous avez peut-être déjà fait l'expérience des désagréments nocturnes liés à la digestion et à la fermentation de ce légume racine.
Un légume racine peu digestible
Celui que l'on surnomme aussi l'artichaut de Jérusalem ou la truffe du Canada contient de l'inuline, un sucre non digestible par les enzymes intestinales. Cette fibre soluble atteint le côlon et est métabolisée par la flore intestinale, provoquant la libération de méthane, de dioxyde de carbone, d'hydrogène... Pour la suite, pas besoin de vous faire un dessin. Ce petit légume racine est donc particulièrement recommandé pour les personnes ayant un transit paresseux. En revanche, ne le combinez pas avec l'artichaut, car il possède exactement les mêmes propriétés, risquant ainsi d'avoir un double effet.
La première astuce de grand-mère consiste à cuire le topinambour dans deux eaux distinctes. Commencez par le faire cuire dans une première eau, videz-la, puis terminez la cuisson dans une seconde eau. Cela permettra d'atténuer les effets secondaires liés à l'ingestion de ce légume racine. Une autre possibilité consiste à ajouter une cuillère à café de bicarbonate de soude, une pomme de terre ou de la sauge dans l'eau de cuisson. Ces ingrédients auront également un pouvoir d'atténuation des ballonnements et des maux de ventre. Enfin, évitez de réchauffer un plat à base de topinambour, car cela les rendrait à nouveau indigestes.
Comment cuisiner le topinambour pour éviter les ballonnements
La première astuce de grand-mère consiste à cuire le topinambour dans deux eaux distinctes. Commencez par le faire cuire dans une première eau, videz-la, puis terminez la cuisson dans une seconde eau. Cela permettra d'atténuer les effets secondaires liés à l'ingestion de ce légume racine. Une autre possibilité consiste à ajouter une cuillère à café de bicarbonate de soude, une pomme de terre ou de la sauge dans l'eau de cuisson. Ces ingrédients auront également un pouvoir d'atténuation des ballonnements et des maux de ventre. Enfin, évitez de réchauffer un plat à base de topinambour, car cela les rendrait à nouveau indigestes.