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Noël, une fête sexiste d’après une étude !

Si vous considérez encore Noël comme une fête légère, synonyme de moments conviviaux et d'insouciance, peut-être n'êtes-vous pas conscient de l'ampleur de la charge mentale qui pèse sur les femmes à l'occasion du réveillon. Pour de nombreuses mères, sœurs et grands-mères, cette période de l'année est source de stress et de travail invisible supplémentaire. Et si vous pensez que l'on exagère, jetez un œil à cette étude.

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Noël, une fête sexiste d’après une étude !

Pour les femmes, noël n'est pas une fête mais une corvée. Adobestock

Elaborer le menu de noël de sorte qu'il plaise à tout le monde, qu'il réponde aux régimes alimentaires de tout le monde et qu'il rentre dans le budget limité du fait de l'inflation, c'est déjà un sacré stress. Mais ajoutez à cela la pression de bien faire, la peur d'oublier un ingrédient sur le tapis de la caisse, la crainte de rater ou faire tomber la bûche de noël au moment de la servir, le stress de partir à la chasse aux cadeaux et l'angoisse de devoir trouver le bon vin à servir en fonction du menu de noël, et vous obtenez un cocktail explosif qui se résume en 2 mots : charge mentale.

Pour vous, c'est l'esprit de noël. Pour elles, c'est une charge mentale

On a tous une hantise qu'on appréhende tout particulièrement au moment des fêtes de fin d'année. D'après une étude réalisée par OpinionWay pour Hellofresh, la pire chose qui pourrait vous arriver à noël serait, pour 49% des personnes interrogées, de faire tomber le plat principal juste avant de le servir. Une étude IPSOS pour Qare (novembre 2022) déclarait que 40% des femmes se sentaient angoissées durant cette période de fêtes.

Si les femmes se sentent davantage angoissées, c'est parce qu'elles sont en charge de l'organisation et le gestion du réveillon. 41% des femmes choisissent le menu du repas de noël (contre 14% des hommes) et 45% s'occupent des courses (face à 23% des hommes seulement), d'après les chiffres publiés par l'Ifop pour Voyageavecnous. Et l'écart de charge mentale ne s'arrête pas là.

"Elles sont en effet près des deux tiers (62%) à dire en faire plus ou beaucoup plus que leurs conjoints" estime l'étude en question. En effet, plus de 6 femmes sur 10 sont responsables de cuisiner le plat principal, alors que cette tâche ne concerne que 2 hommes sur 10 du panel.

Pour schématiser, les hommes s'occupent majoritairement des gestes qui demandent de la force ou de la technique comme ouvrir les huîtres ou porter le sapin quand les femmes s'occupent des courses, de la cuisine, du service et de la décoration. Bref, vous aurez beau déposer un t-shirt brodé "Feminism" au pied du sapin pour votre sœur, le combat pour l'égalité homme-femme au quotidien est encore loin d'être gagné.

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