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Pourquoi cuisiner serait bénéfique pour notre santé mentale selon les chercheurs ?

Cuisiner des petits plats maison serait un réel avantage pour notre santé mentale. C'est le verdict d'une étude menée par des chercheurs australiens sur un panel de 657 personnes. Une autre étude menée par des chercheurs français va également dans ce sens en faisant le lien entre la consommation d'aliments ultra transformés et l'augmentation de la récurrence des symptômes de dépression.

Pourquoi cuisiner serait bénéfique pour notre santé mentale selon les chercheurs ?

Vous appréciez passer des heures dans votre cuisine à concocter et imaginer toutes sortes de recettes ? Et si l’on vous disait cette passion débordante était en réalité bénéfique pour votre santé. En effet, une étude australienne, publiée dans la revue scientifique Frontiers, a démontré les bienfaits de ce passe-temps que nous apprécions tant. Celui-ci améliorerait la santé générale, la santé mentale et le dynamisme.

Un impact positif pour le bien être

Dans la région de Perth et de Bunbury en Australie, 657 personnes ont suivi des cours de cuisine durant 7 semaines entre 2016 et 2018. Le but ? Apprendre à réaliser des plats sains. En parallèle, des experts, dont la directrice du projet Joanna Rees, chercheuse en diététique et nutrition à l'Université Edith Cowan, ont analysé le comportement de chaque participant en mesurant l’effet des éléments suivants : le niveau de confiance qu'ils avaient en leur capacité à cuisiner, leur manière dont ils évaluaient leur bien-être mental et le degré de satisfaction global qu'ils ressentaient envers leur cuisine et leurs habitudes alimentaires

Et les résultats sont formels. Après sept semaines de cours intensifs, tous les participants ont remarqué une nette amélioration de leur état mental tout en adoptant de nouvelles habitudes alimentaires plus saines.

Une autre étude va dans ce sens

Les résultats d'une étude publiée en juin dernier plaident également pour les bénéfices de cuisiner maison sur la santé mentale. L’équipe de Tasnime Akbaraly, chercheuse Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Paris, a démontré un lien entre la consommation élevée d'aliments ultra transformés et l’augmentation de la récurrence des symptômes de dépression. Les aliments ultra transformés, ce sont tous les plats prêts à l’emploi ou encore les produits de type gâteaux industriels et barres chocolatées. Parmi le panel de participants de l’étude, le groupe qui était le plus consommateur d’aliments ultra-transformés (⅓ de sa consommation alimentaire) avaient 30 % de risques supplémentaires de présenter des épisodes de symptômes dépressifs récurrents par rapport au groupe dont la part de ces aliments dans le quotidien était inférieure à un cinquième.

"Cette association est indépendante des facteurs sociodémographiques, des habitudes de vie ou de la santé globale des individus, a souligné la chercheuse Tasnime Akbaraly sur le site de l'Inserm. En outre, nos analyses montrent que la prise en compte de la part des produits ultra-transformés dans l’alimentation conduit à une atténuation substantielle de l’association entre la qualité du régime alimentaire d’un individu et son risque de symptômes dépressifs".Pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête, on enfile donc son tablier !

La 34ème édition des Semaines d'information sur la santé mentale a lieu du 9 au 22 octobre 2023, autour de la thématique suivante : "A tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit". Pour plus d'informations sur les semaines de la santé mentale, rendez-vous ici.

Sources

Revue scientifique Frontiers : https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnut.2022.802940/full

Inserm : https://www.inserm.fr/actualite/aliments-ultra-transformes-leur-surconsommation-semble-associee-a-des-troubles-de-la-sante-mentale/

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