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Ça arrive souvent au beau milieu de la nuit, après une soirée plus ou moins arrosée et au niveau du mollet : une douleur intense irradie la jambe, vous réveille en sursaut et disparaît en quelques secondes (minutes, pour les moins chanceux), après une série de palper-rouler, prodiguée les dents serrées, ou une micro-balade sur votre descente de lit.
Une croyance tenace voudrait que le vin blanc (plutôt que le vin rouge) favorise l'apparition de ces contractures éphémères et ultra-douloureuses. Le vin rouge et le vin blanc ont pourtant des profils nutritionnels très similaires, mis à part un léger avantage du vin rouge sur le vin blanc, parce qu’il contient des quantités plus élevées de certaines vitamines et minéraux (riboflavine, fer, potassium…)
La faute aux sulfites ?
On peut penser que ces crampes sont dues aux sulfites, un additif alimentaire largement utilisé en œnologie, pour ses propriétés antiseptiques et antioxydantes. Les quantités de sulfites autorisées sont deux fois supérieures dans les vins blancs et mousseux par rapport aux rouges. Or le dioxyde de soufre (sulfites) peut déclencher de multiples manifestations d’intolérances : maux de tête, nez qui coule, démangeaisons, troubles de la respiration, problèmes de peau, troubles digestifs, fatigue et… crampes.
Les crampes : surtout une question de déshydratation
Fréquentes chez les sportifs qui sortent d’une grosse séance d’exercice, les crampes sont souvent dues à la perte d’eau pendant l’effort. Or, on sait que quelques verres (vin blanc ou rouge et tous les alcools) sont capables de déshydrater l’organisme aussi sûrement qu’un semi-marathon. On apprend aussi, au détour d’un site consacré au sport, que les crampes peuvent être dues à un déséquilibre de la sphère hépatique. Et vous savez ce qui dérègle le foie ?