Une céréale aux incroyables vertus est en passe de détrôner le quinoa et le petit épeautre dans le cœur des adeptes de l’alimentation saine.
Son nom : kurakkan, mais pas seulement. C’est aussi elle qui se cache derrière le nom d’éleusine, de coracan, de ragi (en Inde) ou encore mil rouge… Consommée depuis des millénaires en Inde, au Sri Lanka ou dans certains pays d’Afrique centrale et orientale, elle fait une apparition remarquée dans nos contrées et ne manque pas d’arguments.
Une céréale sans gluten et sur-vitaminée
Pour commencer, le kurakkan ne contient pas de gluten, ce qui intéressera sans doute les intolérants qui ont banni cette protéine de leur assiette. Ça n’est pas tout, le kurakkan est également riche en vitamines A, B, E, en calcium, en fer et en fibres (3 g pour 100 g de graines). Il contient aussi du phosphore, du magnésium et du zinc : c’est donc un parfait cocktail revitalisant. Bon pour le corps, il l’est aussi pour la planète car le kurakkan a la capacité de puiser le carbone polluant et d’enrichir le sol avec l’azote.
Comment cuisiner le kurakkan ?
Le kurakkan se vend sous forme de graines ou de farine. Avec la farine, on peut par exemple faire des crêpes ou des pancakes améliorés. Sous forme de graines, il se cuit à l’eau comme le riz ou les pâtes. Assaisonnez-le ensuite comme vous aimez : sa saveur de noisette saura vous séduire.