Ah la tartiflette. Il y a bien longtemps qu’on ne la déguste plus seulement à la montagne après une bonne journée de ski ou de balade en raquette. Elle est bien loin également de se cantonner à l’hiver. Y’a plus d' saison ma bonne dame. Certains pays qui n’ont pas ce plat dans leur répertoire culinaire en sont même fous. C’est le cas des japonais par exemple. On observe le même phénomène pour la raclette. Le fromage fondu a de très beaux jours devant lui.
Le secret de la bonne tartiflette
Pour faire une bonne tartiflette, il faut des pommes de terre, de la poitrine fumée, des oignons et du reblochon. Comme nous l’explique si bien Chef Christophe dans sa recette de tartiflette en vidéo: choisissez de préférence un reblochon fermier. Pour le différencier d’un reblochon laitier, regardez la pastille. Le premier a une pastille verte, le second une pastille rouge. Le reblochon fermier est fabriqué à la ferme avec le lait d’un seul troupeau alors que le reblochon laitier est fabriqué dans une fromagerie avec le lait en provenance de plusieurs troupeaux de fermes avoisinantes.
Les effets de la sécheresse sur notre tartiflette
La sécheresse sévit encore sur quasiment toute la France et elle a des effets sur la production aussi bien des fruits et des légumes que du fromage. En effet, les animaux, comme les vaches, ont plus de mal à trouver de quoi brouter. Les vaches produisent donc moins de lait. Qui dit moins de lait dit moins de fromage. Certains fromages sont particulièrement touchés, comme le reblochon mais aussi le salers..
Qui dit tartiflette dit pomme de terre. Il se trouve que madame patate est menacée elle aussi par la sécheresse. Nous vous en parlions dans cet article: On en a gros sur la patate : les frites produites en France sont en danger.
La sécheresse risque de diminuer le rendement de plus de 30% notamment car les pommes de terre moins irriguées se développent moins bien et sont donc d’autant plus petites. Un pied de pommes de terre va donner autant de pommes de terre mais ces dernières vont être beaucoup plus petites.
Moins de pommes de terre, moins de reblochon et voilà notre tartiflette menacée. Nous ne voulons pas assombrir le tableau mais le reblochon risque aussi de coûter plus cher en raison de l’augmentation des coûts de production. De leur côté, les pommes de terre risquent également de voir leur prix augmenter en raison d’un déficit de l’offre par rapport à la demande.