Si beaucoup de personnes pensent déjà à Noël avec une grande excitation, une fête vient bien avant, le 31 octobre plus précisément : il s’agit d’Halloween bien sûr ! Alors avant de faire sa lettre au Père Noël, réfléchissez plutôt à votre meilleur costume pour effrayer vos amis. C’est la soirée parfaite pour se déguiser et passer un super moment entre amis. N’oubliez pas également de finir la fête avec un bon film d’horreur, impossible de faire abstraction à cette tradition. C’est le moment de se faire peur. Mais entouré d’amis, les frissons passeront plus rapidement et vous serez plus rassuré. Si les films ne sont pas votre truc, vous pouvez également vous raconter des histoires qui font peur, cela marche toujours.
Que serait Halloween sans son produit phare : les bonbons ! Car oui un 31 octobre sans confiserie, c’est comme un Noël sans cadeau : impossible de l’imaginer. Même si vous n’êtes pas fan de sucreries, Halloween est l’occasion de se faire plaisir et de renouer avec l’enfant qui sommeille en vous. Guimauve, crocodile ou fraise tagada : c’est la soirée où l’on peut faire un écart. Mais à vrai dire, outre cette soirée, les Français sont très friands de bonbons. Un engouement qui s’est d'ailleurs accentué au fil des années. On vous explique tout sur ce guilty pleasure qui séduit tant de monde.
La folie des bonbons
Si vous ne le saviez pas, les bonbons étaient à l’origine des médicaments. Apparus au XVIIème siècle, ils servaient à soigner différents maux du quotidien. Louis XII en utilisait par exemple. Son médecin lui avait prescrit du sucre parfumé à la rose quand il était malade. Mais au fil des années, ils sont devenus plus sucrés et ont été associés à des petites confiseries que l’on prenait pour se faire plaisir. On a vu alors arriver sur le marché de nombreux incontournables comme les carambars, les nounours ou encore les fraises tagada. Si les ventes étaient en baisse, depuis la fin du Covid, les Français ont renoué avec les sucreries. D’ailleurs, ils n’ont jamais mangé autant de bonbons.
En cause ? La consommation de bonbons chez les adultes a connu un véritable pic. Désormais, les sucreries ne sont pas seulement réservées aux plus petits. Non, les générations plus âgées craquent aussi. Ainsi, les entreprises de bonbons comme Kubli ont enregistré des hausses, ici de 20% en 2022.
Une recrudescence que l’on doit au Covid notamment comme l’explique à “France Info” Magali Pastel, gérante de Pastel Candy: "Depuis qu'on est sorti du Covid, ça a commencé à reprendre un petit peu, [avec] les anniversaires. Il y a +300% de commandes, je pense”.
Halloween est également une période qui aide puisque l’an dernier les confiseurs ont battu tous les records grâce à cet évènement. Durant deux semaines, le chiffre d’affaires du secteur a atteint son plus haut niveau de l’histoire du bonbon soit 94 millions d’euros.
Ainsi Halloween + Covid : c’est la formule magique pour relancer la consommation de bonbons en France comme le souligne Vincent Bruart directeur marketing de Sucralliance : “cette fête a aussi bénéficié de l'effet rebond post-Covid. En 2020, le troisième confinement avait été annoncé la veille de Halloween avec les conséquences que l'on imagine aisément”.
Mais aujourd’hui l’ascension du bonbon continue toujours et a augmenté de 5,1% en volume à la fin du mois d'août et ce sur un an, d’après une étude Nielsen. Un succès qui fait concurrence à la consommation de chocolat qui, elle, a baissé de 10,6% depuis août 2021.
Pour rester dans le thème des sucreries, on vous propose un petit retour en arrière en vous parlant des bonbons qui ont marqué notre enfance.