“Quel outrage !” : l’émission Le Meilleur Pâtissier interpellée par une commune française qui pointe une erreur !

Depuis le 6 septembre dernier, les téléspectateurs ont le plaisir de retrouver chaque semaine les candidats de l’émission Le Meilleur Pâtissier. Et en cette nouvelle saison, la compétition atteint de nouveaux sommets. Les pâtissiers amateurs ne cessent d'épater Cyril Lignac et Mercotte grâce à leurs réalisations gourmandes et techniquement impressionnantes. Mais mercredi dernier, lors d’une épreuve imaginée par Mercotte, la présentatrice Marie Portolano a annoncé la tarte Tatin comme une recette normande. Une localisation qui a suscité la réaction de la commune d’origine du célèbre dessert.

“Quel outrage ! Une tentative de vol ! Un holdup !”, peut-on lire dans un post Facebook publié par la commune de Lamotte-Beuvron, sur un ton humoristique. Et pour cause… Ce dessert typique de n’est pas normand mais lamottois. “La tarte Tatin est un joyau et on ne peut que comprendre la jalousie qu'elle inspire ! Mais la tarte Tatin c'est sans glace et sans crème et c'est à Lamotte-Beuvron en Sologne, en Loir-et-Cher !”, s’exclament les équipes de la ville. “En guise de réparation”, celles-ci proposent de tourner “un épisode [du Meilleur Pâtissier] à Lamotte-Beuvron sur le thème de la vraie tarte Tatin”. Astucieux, non ?

L'histoire de la tarte Tatin remonte à la fin du XIXème siècle. Un jour, alors que les sœurs Tatin sont particulièrement occupées dans leur petite boulangerie située à Lamotte-Beuvron, Stéphanie, l'une d’elles, commet une étourderie en oubliant de placer la pâte sous les pommes de sa tarte aux pommes. Pour remédier à sa gaffe, celle-ci décide d'ajouter la pâte à mi-cuisson. À sa grande surprise, cette modification donne naissance à un délice inattendu. Aujourd'hui, la recette originale de cette spécialité de Lamotte-Beuvron continue d'être chérie et préservée à la Maison Tatin qui utilise toujours le four d’origine. "Le four, qui s'appelle Potager, est encore là. C'est celui qu'utilisaient les sœurs, Stéphanie et Caroline", affirme Anaïs Aubriet, directrice de l'établissement, auprès de France 3 Centre-Val de Loire.